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Elu avec 93% des voix à la coprésidence d'Ecolo, Jean-Marc Nollet reçoit un objet symbolique de Patrick Dupriez (photos)

Jean-Marc Nollet a été élu à la coprésidence d'Ecolo avec 93% des voix par l'assemblée générale du parti. Il remplace ainsi Patrick Dupriez, qui après 3 ans et demi à la tête des Verts francophones en compagnie de Zakia Khattabi, a fait le bilan de son action.

Ecolo a largement avalisé la proposition de Zakia Khattabi: Jean-Marc Nollet a été élu à la coprésidence du parti. Il a reçu des mains de son prédécesseur, Patrick Dupriez, un relais vert afin de marquer symboliquement la poursuite du combat écologiste à la tête du parti. Jean-Marc Nollet dirigera la formation avec Mme Khattabi. 


Peu avant, son prédécesseur, Patrick Dupriez avait dressé le bilan de son action, après 3 ans passés à diriger le parti. Il s'était notamment réjoui d'avoir pu refaire d'Ecolo un "parti rassemblé" après la défaite électorale de 2014.

Le duo Khattabi-Dupriez est arrivé à la co-présidence d'Ecolo en mars 2015, à l'issue d'un long processus interne d'analyse et de catharsis post-électorales. En octobre 2018, il a pu constater le chemin parcouru avec la victoire au scrutin communal: les Verts sont passée de 442 élus communaux en 2012 à 687, dont 60% de nouveaux élus et 55% de femmes, la participation à quelque 80 majorités et dix bourgmestres. "C'est une aventure politique, collective et personnelle depuis ce jour de juillet 2014 où Zakia m'a proposé de me présenter avec elle", a souligné M. Dupriez devant quelque 300 militants réunis à Namur. "Il ne vous a pas échappé que nous avons des personnalités différentes. On s'est dit: si on veut que ça colle, on doit pouvoir éclairer nos différences pour en faire une force".

Les Verts doivent maintenant se préparer au scrutin législatif de mai 2019. "Tout reste à faire. Ce n'est pas parce qu'on a gagné en octobre que l'on peut se reposer sur nos lauriers", a averti le co-président. M. Dupriez cède le relais au chef de groupe à la Chambre, Jean-Marc Nollet, ex-ministre régional et communautaire. "Il faut un finisseur", a-t-il résumé en faisant référence au rugby.  

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