Accueil Actu

Jeudis pour le climat - Jean-Luc Crucke salue la jeune Anuna: "notre histoire retiendra le nom 'De Wever'"

(Belga) "Je pense que notre histoire retiendra le nom 'De Wever', peut-être pas pour un collègue du Schoon Verdiep d'Anvers (le 'bel étage', surnom désignant le lieu du bureau du bourgmestre à l'hôtel de ville anversois, NDLR), mais bien pour cette jeune fille qui montre que tout le monde en a marre des petits jeux politiques": la citation est, en néerlandais, du ministre wallon Jean-Luc Crucke, notamment en charge du Climat, sur le plateau de l'émission de la VRT Terzake jeudi soir.

Le ministre MR rendait ainsi hommage à l'action de la jeune Anuna De Wever. Elle est l'une des initiatrices en Belgique des "jeudis pour le climat", les manifestations hebdomadaires qui rassemblent dans la capitale des milliers d'élèves de secondaire, et désormais aussi du supérieur, pour exiger des gouvernements, dont celui de Jean-Luc Crucke d'ailleurs, des politiques bien plus poussées en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Le ministre wallon, au micro de la télévision flamande de service public, s'est dit content qu'une "jeune femme d'Anvers au nom spécial" se soit élevée pour exiger une action plus forte en faveur du climat. Il a refusé de pointer du doigt l'action de la Flandre sur ce sujet, récemment accusée par Marie Christine Marghem de freiner les ambitions belges en matière de climat. "Cela n'apporte rien", assure le ministre jeudi, tout en précisant "savoir qu'en Flandre un autre parti (sans aucun doute la N-VA, NDLR) a un autre avis". "J'ai toujours dit être sûr qu'il y a aussi en Flandre des gens qui veulent être plus ambitieux". Sur la demande d'instaurer une meilleure collaboration entre les différents ministres (fédéral et régionaux) sur les questions climatiques, le ministre wallon a semblé rejoindre l'avis du mouvement "Youth for Climate" entrainé par Anuna De Wever, tout en n'hésitant pas à égratigner sa collègue du MR Marie Christine Marghem. Cette dernière s'était montrée à une manifestation pour le climat début décembre: "chacun fait ce qu'il veut", commente Crucke, tout en précisant "mais le rôle d'un ministre est surtout et d'abord d'écouter et travailler". (Belga)

À lire aussi

Sélectionné pour vous