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José Happart, candidat à la présidence de la fédération liégeoise du PS, persiste et signe: "Le parti va mal à cause d’Elio Di Rupo, pas de Publifin"

José Happart sera candidat à la présidence de la fédération liégeoise du PS. Le bourgmestre des Fourons, ministre wallon et même président du Parlement wallon se lance dans la course. Il ne se présente pas comme le candidat du renouveau, mais bien celui du changement. Il était l’invité de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL.

MARTIN BUXANT: Vous êtes candidat surprise à la présidence de la fédération liégeoise du parti socialiste. A 70 ans, en quoi estimez-vous incarner le renouveau ?

JOSE HAPPART: "Je n’incarne pas le renouveau, je veux le changement. Je peux vous dire que je suis bien placé après 30 ans au parti socialiste, pour estimer qu’il faut vraiment du changement."

A Liège, c’est quoi le changement ?

"Le changement, ce n’est pas seulement à Liège. Je suis candidat à une présidence de fédération de parti socialiste et il se fait que c’est la plus grande des fédérations. Mais c’est la même chose dans les fédérations du Hainaut ou des autres régions en Wallonie."

Ce que vous nous dites, c’est que vous êtes candidat à Liège pour changer le parti socialiste en général ?

"Oui."

Jeudi dernier, le président du parti socialiste Elio Di Rupo a estimé qu’il ne pouvait pas vous taper avec un marteau sur la tête, mais ça ne lui fait pas plaisir de vous voir revenir dans le jeu politique...

"Tant mieux, cela veut donc dire que je suis nécessaire. Si cela lui faisait plaisir, ainsi qu’aux autres grands dirigeants du parti, de me voir réapparaitre, c’est que je me serais trompé. Pourquoi est-ce que dans le Hainaut, il y a deux ministres-présidents à la Région et la Communauté Française qui sont aussi bourgmestres de grandes villes ? Pourquoi Elio est-il en même temps président du parti, député et bourgmestre de Mons ? Il n’a que 24 heures par jour, comme les autres. Avant de dire aux Liégeois ce qu’ils doivent faire, qu’il fasse le ménage dans le Hainaut, qu’il s’en occupe et nous laissent faire à Liège."

Doit-il quitter la tête du parti socialiste ?

"Oui, tout de suite. Et en plus, choisir tout de suite entre le mayorat de Mons et le Parlement."

Qui imaginez-vous pour le remplacer ?

"Ce n’est pas mon problème maintenant."

C’est vous ?

"Non, pas du tout. Ce n’est pas mon ambition. Je suis candidat pour être président du parti socialiste liégeois jusqu’après les élections de 2019, pour essayer de le rebooster. Le parti est malade. Il va mal. Ce n’est pas à cause de Publifin, c’est à cause d’Elio."

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