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L'opposition en attendait plus de la part de R. Vervoort, mais pas pour les mêmes motifs

(Belga) L'opposition libérale, écologiste et N-VA du parlement bruxellois a fait part jeudi de ses premières réactions négatives à chaud à la déclaration de rentrée du ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort, essentiellement consacrée à un bilan de l'action de son gouvernement.

Avant d'entrer dans le débat, vendredi, le chef de file du MR, Vincent De Wolf, a jugé le propos du ministre-président ile socialiste peu convaincant en regard du chemin qui reste à accomplir pour rendre le logement abordable pour les jeunes et les ménages moyens. Idem, au-delà des chiffres, sur ce que M. Vervoort reconnaît qu'il faut encore faire en matière de formation, pour venir à bout du chômage des jeunes. Vincent De Wolf a également critiqué la proposition "tardive" d'ouvrir la communauté métropolitaine aux partenaires sociaux sur l'enjeu de la mobilité pour la sortir de l'ornière institutionnelle dans laquelle elle est enlisée. Pour la cheffe du groupe Ecolo, Zoé Genot, "la demande des Bruxellois d'une meilleure qualité de vie, qu'il s'agisse de la qualité de l'air, des espaces verts, du bruit et du besoin d'une autre mobilité, est enfin entendue", dans le discours du ministre-président. Après 5 ans de législature, celui-ci reconnaît qu'au delà des nombreux plans, il va falloir prendre des mesures importantes. Mais la Région doit aussi "mobiliser d'urgence tous ses leviers pour diminuer les injustices sociales et permettre à chaque enfant de trouver une école de qualité près de chez lui." Bruno De Lille (Groen) n'est pas du même avis. M. Vervoort rédigé un discours comme si les élections de dimanche dernier et leur message n'avaient pas existé. On n'y trouve en effet que peu de chose en matière de mobilité, de qualité d'air et de bonne gouvernance, a-t-il déploré. A ses yeux, le gouvernement régional a pris deux ans de retard avec les dix chantiers prioritaires qu'il avait annoncés. Johan Van den Driessche (N-VA) a reproché à Rudi Vervoort de ne pas mettre sur le même pied le PTB qui a engrangé un succès électoral et les formations extrémistes dont M. Vervoort s'est félicité de la disparition. Il n'a rien dit non plus sur son propre rôle en matière de coordination de la sécurité notamment en matière de lutte contre la prostitution et le trafic de drogue, soit par incompétence, soit parce que son statut en la matière n'est pas adapté, a ajouté l'élu nationaliste flamand. (Belga)

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