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La dernière a échoué à Herstal hier, il n'y a plus de négociations PS - PTB dans les communes: quelles leçons tirer?

Le PS et le PTB n'ont pas réussi à s'entendre en Wallonie et à Bruxelles. Ils ne gouverneront pas main dans la main dans les communes où le parti des travailleurs de Belgique ont pourtant réalisé une percée lors du scrutin du 14 octobre.
Dernier échec en date: Herstal. Dans la commune liégeoise, le bourgmestre socialiste Frédéric Daerden règnera donc en maitre, fort de sa majorité absolue. Les deux partis ont annoncé la fin des négociations, de concert. Ce qui tranche avec d'autres villes, où PS et PTB se sont envoyés des obus par communiqués de presse interposés. À Herstal, les communistes promettent même de soutenir des projets de la majorité. Au cas par cas, quand ils sont profitables au niveau social, démocratique ou écologique.


Quelles leçons tirer de toutes ces négociations PS-PTB, qui n'ont finalement abouti nulle part?

On peut y voir une stratégie. Chaque parti a probablement d'abord réfléchi à la prochaine campagne électorale du mois de mai, avant de penser aux enjeux communaux. Parce qu'avec ces tentatives loupées, chaque État-major conserve ses arguments, pour enfoncer son concurrent, lors de la campagne fédérale et régionale qui s'ouvre maintenant. Au PS, on pourra toujours dire à ses électeurs déçus, que c'est une preuve de plus, que le PTB n'a pas la volonté de gouverner, que lui accorder sa voix est inutile. Alors qu'au PTB, on dira que le PS n’entend plus les électeurs de gauche, et préfère même s'allier avec la droite.

Précision importante, si les alliances PS-PTB ont échoué en Belgique francophone, leurs pendants flamands négocient toujours dans deux communes, à Zelzate et à Borgerhout dans le district d'Anvers où le PTB était déja associé au pouvoir ces 6 dernières années.

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