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La Fef salue les deux arrêtés visant à améliorer le dispositif des allocations d'études

(Belga) La Fédération des Etudiants francophones (Fef) a salué vendredi en fin de journée les deux arrêtés visant à améliorer le dispositif des allocations d'études approuvés durant l'après-midi en première lecture par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les textes adoptés entraineront entre autres une augmentation significative, de plus de 3,5 millions d'euros, des budgets d'ores et déjà dégagés en faveur des étudiants les plus précarisés. Le caractère excluant du seuil plancher de revenus en deçà duquel l'étudiant ne peut pas obtenir de bourse sera supprimé. Il avait été mis en place en 2016 dans le cadre d'une réforme des allocations d'études afin d'éviter des fraudes. Il n'interviendra plus à l'avenir que comme un indicateur social permettant à l'administration et aux services sociaux des établissements de vérifier la situation de chaque étudiant. "C'est l'aboutissement d'un an de négociations", se réjouit Maxime Michiels, président de la Fef. "Pour le seuil, on est contents que ce ne soit plus un motif d'exclusion et de refus d'une allocation d'études. C'est intéressant qu'il reste un seuil indicatif pour les familles. On est cependant moins convaincus qu'il soit considéré comme un seuil d'alerte sociale pour la DAPE (Direction des Allocations et Prêts d'Etudes) puisque ça ressemble à une présomption de fraude, alors que la présomption d'innocence est plutôt la règle". La limite d'âge de 35 ans sera également définitivement supprimée. Maxime Michiels accueille aussi favorablement l'abrogation de ce critère plus ancien. Il questionne toutefois la prise en compte des revenus d'intégration dans les calculs des revenus visant à allouer des allocations d'études : "Ces revenus ont pour objet de couvrir les frais supplémentaires qui sont dus par exemple au statut d'handicapé et non à financer des études. A revenu égal, quelqu'un qui est porteur d'un handicap aura plus de frais et c'est pour amoindrir cette différence que ce revenu existe". Il appelle aussi à des clarifications quant aux revenus d'intégration qui seront concernés. Depuis le lancement de la réforme des allocations d'études, les moyens budgétaires alloués sont passés de 58,86 millions en 2016 à 66,56 millions en 2019, soit une augmentation de 13% en trois ans, selon le Cabinet du ministre francophone de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt. (Belga)

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