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La fusion des zones de police, "unique solution" aux violences à Bruxelles

(Belga) La fusion des zones de police est l'"unique solution" aux violences qui ont émaillé le passage à l'an neuf à Bruxelles, a indiqué dimanche à VTM le nouveau ministre de l'Intérieur Pieter De Crem. Un quartier de la commune de Molenbeek en particulier a été le théâtre d'actions violentes, telles que des incendies de véhicules, bris de vitrine, obstruction des forces de l'ordre ou pillage d'une pharmacie.

Le ministre CD&V avait fustigé préalablement un manque de planification à la police. "Une zone de police unifiée à Bruxelles est la seule solution, avec une unité de commandement permettant de prendre en compte et mieux préparer la situation, ainsi que les formations de personnel adéquates", a-t-il dit. Pieter De Crem se dit assuré que "les événements des derniers jours" et leur retentissement conduiront indubitablement à cette fusion. Il entend préparer le terrain, précisant que le point sera en tous les cas sur la table de la formation du prochain gouvernement. Le Parquet a indiqué qu'à l'exception des actes de violence qui ont visé le quartier Etangs Noirs à Molenbeek, le nombre de faits de violence était en baisse à Bruxelles durant la nuit du passage à l'an neuf. Le nord du pays revendique régulièrement la fusion des zones de police bruxelloises, ainsi que la fusion des communes de la Région-Capitale, sur le modèle anversois. Craignant qu'elles ne servent une prise de contrôle des institutions par la minorité néerlandophone de Bruxelles, les partis francophones s'y sont jusqu'ici opposés. Le dernier accord de gouvernement, porté en l'espèce par l'ex-ministre de l'Intérieur Jan Jambon, encourageait les synergies ou les initiatives de fusion des zones de police. (Belga)

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