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La majorité PS-cdH attaquée sur son idée de "démystifier" l'accès à l'université ou la culture

(Belga) Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé mercredi une proposition de résolution visant à changer le regard que portent les classes défavorisées sur les études supérieures, les milieux d'accueil pour enfants ou encore les lieux culturels.

Selon les signataires, ces populations considèrent encore trop souvent les universités, les crèches ou les événements culturels en général comme des lieux ou des activités qui ne leur sont pas destinées, ce qui entretient un statu quo social. Pour lutter contre ces freins culturels, sociaux, psychiques, le texte -non contraignant- approuvé mercredi réclame du gouvernement la mise en oeuvre d'outils permettant aux enseignants de travailler avec leurs élèves les représentations qu'ils se font de la culture, de l'enseignement supérieur, ou de l'accès à certains métiers, mais aussi de renforcer les compétences des profs en matière d'orientation. Déposée par des élus de la majorité, la résolution a été approuvée par les groupes PS et cdH. L'opposition MR s'est, elle, abstenue, qualifiant le texte de "démagogique" et de "résolution de la majorité à soi-même". Pour les réformateurs, le PS et le cdH sont les seuls responsables de la situation que dénonce leur résolution, ceux-ci ayant été au pouvoir cette dernière décennie en Fédération, a rappelé leur cheffe de groupe, Françoise Bertieaux. Dans un réquisitoire particulièrement cinglant, Barbara Trachte (Ecolo) a, elle, dénoncé une résolution "indigne" pour la majorité. Plutôt que des freins sociaux ou culturels, c'est surtout l'inaction du PS et du cdH face au coût et au manque de places en crèches qui tient les classes défavorisées à l'écart des milieux d'accueil, a-t-elle notamment attaqué. Dénonçant aussi le coût de l'accès à la culture en général, la députée écologiste a également pointé la mise en place par l'actuelle majorité d'épreuves de sélection aux études supérieures, lesquelles affectent surtout les jeunes issus de milieux défavorisés, a-t-elle souligné. (Belga)

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