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Laurette Onkelinx condamne la violence de la FGTB, qui rend les grèves de moins en moins populaires

Invitée de Pascal Vrebos ce midi sur RTL-TVI, la cheffe du groupe socialiste au Parlement fédéral, Laurette Onkelinx, a voulu remettre l’église au milieu du village concernant la grève FGTB de lundi à Liège qui a dérapé.

"Il y a l’excès dans la grève et je condamne évidemment les excès. A quoi ça sert de faire brûler du patrimoine public ? Je pense que la violence en règle générale, chaque fois qu’on peut l’éviter, il faut l’éviter", a estimé la n°1 du Parti Socialiste au fédéral. "Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain", a-t-elle insisté. "Qu’est-ce que je veux dire ? C’est qu’on a l’impression que certains font de la récupération en disant " vous savez, ça ne sert à rien de s’opposer, ça ne sert à rien la grève, la manifestation". Mais enfin ! Si en Belgique on vit dans un des pays qui est le mieux côté au monde en matière de bien-être, c’est parce qu’il y a eu des manifestations, des grèves, que certains se sont levés en disant "non". Donc il ne faudrait pas que certains en profitent pour essayer de bâillonner l’opposition quelle qu’elle soit, au parlement ou dans les mouvements sociaux."


Le but de l'action raté: "Il faut rendre la grève la plus populaire possible"

Pour elle, la méthode dure employée par les syndicalistes ces derniers temps est clairement contreproductive. En effet, au lieu de rassembler le peuple, de créer de la solidarité, il divise et braque la population modérée contre eux, donc contre leur message. "Chacun, y compris les organisations syndicales, doit faire sa propre réflexion et se dire que, quand ils recourent à la grève, ils doivent évidemment embêter le gouvernement sinon ça ne sert à rien, mais aussi rendre cette grève la plus populaire possible. Et il faut vraiment à ce niveau-là rechercher de nouvelles méthodes."


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