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Le CD&V préfère également éviter de parler de "front flamand"

(Belga) Le président du CD&V Joachim Coens n'est pas enthousiasmé lundi par l'idée d'un "front" flamand, mais tient aussi à mettre en garde le PS: "s'ils continuent de rendre impossible une majorité côté flamand, c'est un gros problème".

Le CD&V s'est penché lundi en bureau de parti sur la délicate situation politique au fédéral, après la démission de Koen Geens vendredi en tant que chargé de mission royale. Avant un bureau de parti de la N-VA, le président des nationalistes flamands Bart De Wever a quant à lui appelé les partis flamands à faire "front" face au PS et aux francophones. Le parti socialiste est pointé du doigt comme celui qui, par son refus de se lancer dans une alliance avec la N-VA, est responsable du blocage. "Malgré le langage du PS et notre déception, je préfère ne pas parler de 'fronts' ou utiliser du vocabulaire guerrier", a indiqué Joachim Coens lundi à l'issue du bureau de son parti. "Nous avons fait de notre mieux pour chercher une majorité stable avec une majorité des deux côtés de la frontière linguistique". Le refus du PS de s'allier à la N-VA rend impossible un gouvernement qui soit majoritaire côté néerlandophone. Une "Vivaldi" reste théoriquement possible. "Nous ne mettons aucun veto, mais nous avons la conviction qu'une majorité (côté flamand, NDLR) est une condition importante pour avoir un gouvernement pleinement valable, avec un programme valable", répète inlassablement le CD&V, encore lundi via la voix de Joachim Coens. A 15h00, le Roi entamera ses consultations des présidences de parti, avec en premier Maxime Prévot (cdH), puis Meyrem Almaci (Groen) à 16h00 et Bart De Wever (N-VA) à 17h00. (Belga)

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