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Le congrès antisémite de Laurent Louis aura bien lieu dimanche à Anderlecht

Une réunion a eu lieu samedi à Bruxelles entre les autorités administratives et la police à la veille d'un "congrès de la dissidence" annoncé dans la capitale à l'initiative de "Debout les Belges!" et où est invité le polémiste Dieudonné. Laurent Louis a annoncé ce samedi en fin d'après midi le lieu où aurait lieu le congrès. Une nouvelle réunion d'urgence aura lieu ce soir.

Le député Laurent Louis a publié samedi sur sa page Facebook le lieu du "Congrès européen de la dissidence". Ce dernier est annoncé dimanche après-midi dans la salle AKDENIZ au 385, Chaussée de Mons à 1070 Anderlecht. En réaction, le bourgmestre de la commune bruxelloise Eric Tomas (PS) a convoqué en urgence une réunion avec ses services de police, qui débutera à 20h30.

Le directeur de la salle affirme ne pas être au courant de la nature du rassemblement

Le but de cette réunion est de décider de l'attitude à adopter. "Je vais tout faire pour que ce congrès n'ait pas lieu, tout en restant dans la légalité pour éviter qu'un recours au Conseil d'Etat puisse être introduit", précise Eric Tomas. Le bourgmestre a, par ailleurs, pris contact avec le directeur de la salle choisie pour accueillir le congrès. Ce dernier affirme ne pas être au courant de la nature du rassemblement prévu en ses murs.     

Alain Soral, Hervé Ryssen, Dieudonné...

Plusieurs personnalités françaises connues pour leur antisémitisme sont annoncéeslors de cet événement, organisé par une librairie uccloise et le parti du député Laurent Louis. Alain Soral, Hervé Ryssen, Kemi Seba ou encore l'humoriste Dieudonné sont ainsi attendus. Certains d'entre eux ont déjà fait l'objet de condamnations judiciaires en France.     

Une réunion de concertation avec les 19 bourgmestres bruxellois, les chefs de corps de zones de police de la Région et le gouverneur de Bruxelles a eu lieu samedi matin à l'initiative de la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet (cdH). Il s'agissait d'une "réunion d'échange d'informations et d'analyses entre les différents services de sécurité et de police et les autorités administratives sur des questions d'ordre public, comme cela se fait régulièrement sur différents types d'événements du même genre", a-ton indiqué au cabinet de la ministre.  

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