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Appels à semer des troubles comme aux Pays-Bas: "Nos services de police sont prêts", préviennent les autorités

Les ministres de la Justice et de l'Intérieur, Vincent Van Quickenborne et Annelies Verlinden, ont assuré jeudi que les services de sécurité et la justice étaient prêts à réagir avec fermeté face au risque d'une importation des émeutes des Pays-Bas en Belgique. "Un homme et une femme avertis en valent deux. Je conseille à tous de réfléchir à deux fois. Nos services de sécurité et la justice sont prêts à intervenir", a déclaré M. Van Quickenborne à la Chambre en réponse à des questions de Philippe Pivin (MR), Bert Moyaers (sp.a), Steven Matheï (CD&V) et Kristien Van Vaerenbergh (N-VA).

 Nos services de police sont prêts et disponibles 24h/24"

Les services de sécurité scrutent les réseaux sociaux. Ils ignorent à ce jour si les appels à semer le trouble seront suivis d'effets. Le ministre s'est toutefois félicité des réactions fermes et rapides qui, par exemple, ont permis d'interpeller un jeune homme à Turnhout (province d'Anvers). "Ceux qui abusent de la situation pour créer le trouble seront poursuivis et se verront présenter la facture", a-t-il ajouté. Le sp.a a plaidé pour une interdiction de toutes les manifestations. "Ce serait un signal très important", a souligné M. Moyaers. La ministre de l'Intérieur n'a pas l'intention d'aller aussi loin. "Ce n'est pas à moi d'interdire toutes les manifestations au niveau local", a-t-elle fait remarquer.

Mercredi, elle a toutefois rappelé aux bourgmestres les conditions auxquelles devaient satisfaire les manifestations: statiques, un maximum de 100 personnes et dans le respect des mesures de protection sanitaire. Elle a par ailleurs offert le soutien de la police fédérale aux communes. "Nos services de police sont prêts et disponibles 24h/24", a-t-elle assuré à son tour.

Vendredi, la Ville de Bruxelles avait interdit une manifestation contre les violences policières prévue dimanche. Un rassemblement a toutefois eu lieu qui a dégénéré au moment de la dispersion. "On ne peut prendre le risque de nouveaux désordres", a averti Philippe Pivin (MR) qui a mis en garde contre les marques d'intérêt détectées sur les réseaux sociaux pour une manifestation à Bruxelles. "Ne croyons pas que la situation est très différente en Belgique", a-t-il ajouté.

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