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Remettre les malades au travail. C'est l'objectif du gouvernement. On appelle ça un parcours de réintégration. On en connait désormais les grandes lignes. Ce parcours sera obligatoire après trois mois d'absence dans l'entreprise. La procédure existe déjà, mais la différence c'est qu'on veut le rendre obligatoire, contraignant. Ce serait en tout cas l'objectif de la ministre fédérale de la Santé, Maggie de Block.
Les malades chroniques plus concernés
Trois praticiens peuvent être amenés à discuter du cas d'un travailleur malade: le médecin-conseil de la mutuelle, celui de l'entreprise, ou le médecin traitant. Le but, c'est de réintégrer le malade plus vite, dans le monde du travail. Dans ses fonctions, à temps plein ou partiellement, ou à un autre poste. Le tout en fonction de la pathologie subie. C'est le cabinet de la ministre Fédérale, qui détaille ce plan dans le journal "Le Soir". En principe, cela concerne surtout les malades chroniques. L'exemple type du maçon, qui souffre du dos à 50 ans. Ce système pourrait lui permettre de réintégrer son entreprise, mais à un poste de travail de bureau, par exemple. En cas de refus du malade que se passera-t-il ? Il pourrait perdre une partie de ses allocations maladie. Comme c'est déjà le cas actuellement.
Pas encore d'accord
Il y a évidemment une dimension d'économie budgétaire, derrière ce projet. Mais on ignore ce qui se passe, par exemple, si les trois médecins que l'on peut consulter, dans le cadre de cette procédure, ne sont pas d'accord entre eux. On l'a dit, il s'agit ici d'un plan proposé par Maggie de Block. Les syndicats et les fédérations de patron ne se sont pas encore mis d'accord sur les détails.
