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Le MR rejette la note PS-Ecolo: "La méthode est inappropriée"

Sans surprise, le MR ne soutiendra pas un gouvernement coquelicot, a indiqué le parti lundi midi, à l'issue d'une réunion à Bruxelles en intergroupe parlementaire.

Rappelant que le PS et Ecolo n'ont la majorité ni en nombre de sièges, ni en nombre de voix, le Mouvement Réformateur "appelle une fois encore au respect du suffrage universel et des résultats électoraux". Les libéraux prennent toutefois "acte de la contribution de la société civile". "Le MR se veut constructif et répondra positivement et de manière ouverte à toute initiative visant à mettre en place des majorités solides et stables pour relever les défis du futur", a précisé Charles Michel.

"Face aux enjeux à relever d'ici 2024 et vu la diminution annoncée des transferts financiers suite à la 6e réforme de l'Etat, le MR se montre lucide sur le diagnostic et défendra ses propositions prioritaires qui misent sur le respect des libertés individuelles et le libre choix", ont ajouté les libéraux. "Il sera aussi nécessaire de poursuivre l'assainissement budgétaire, en particulier en Fédération Wallonie-Bruxelles", a de son côté souligné le ministre-président wallon démissionnaire, Willy Borsus.

Selon lui, des mesures d'économies et de rationalisation seront en effet nécessaires "afin d'éviter de futurs impôts nouveaux et de défendre la classe moyenne". "Il faut continuer à augmenter le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent, qui veulent travailler et qui ont travaillé, tout en assurant la solidarité", a-t-il poursuivi en pointant également la nécessité de relever le niveau de l'enseignement, de répondre à la pénurie d'enseignants et de soutenir l'autonomie des directions.

"La politique de l'emploi et la lutte contre les métiers en pénurie doivent aussi être des priorités", a encore indiqué Willy Borsus. Pour le MR, il faut en outre poursuivre le travail de rationalisation du nombre de mandats publics, développer un projet écopositif ambitieux et consolider le plan wallon d'investissement. Les libéraux souhaitent enfin "une cohérence en terme de projets et de gouvernance entre Bruxelles, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles" alors que les négociations relatives à la formation d'un gouvernement bruxellois "ne prennent manifestement pas en compte la nécessité de renforcer les coopérations avec les autres entités".

Dimanche, le PTB avait déjà dit tout le mal qu'il pensait de la note PS-Ecolo envoyée en fin de semaine dernière à l'ensemble des parlementaires wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le cdH, lui, doit encore prendre position.

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