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Malgré la crise qui l'oppose à la N-VA, Charles Michel a rappelé ses engagements vis à vis de l'ONU sur le pacte migratoire ce mardi soir. Mais vu l'impasse dans laquelle se trouve le gouvernement, il renvoie la balle au Parlement. Que faut-il en penser ?
"Je dirais qu'il y a deux informations importantes. La première, c'est qu'il y a manifestement un désaccord qui est maintenu à l'intérieur de la majorité gouvernementale. La N-VA ne souhaite pas que la Belgique aille signer ce texte. Et puis une deuxième: sur la base de cette observation, il semble que le Premier ministre considère qu'un accord ne pourra pas être trouvé. Il met donc la N-VA devant ses responsabilités, c'est-à-dire que le Parlement vote, et la N-VA doit choisir. Soit elle crée la crise gouvernementale, soit elle se soumet au vote du Parlement", a expliqué le politologue Pascal Delwit.
Pour résumer la manoeuvre effectuée par le Premier ministre, il précise que "Charles Michel a envoyé le valet puant à la N-VA, et si crise il doit y avoir, elle sera générée par la N-VA. On voit donc bien que Charles Michel met maintenant la N-VA au pied du mur".
