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Négociations politiques: "Les négociations avec le PS sont terminées" pour le PTB

18h: Le Vlaams Belang a été convié par le président de la N-VA, Bart De Wever, à une troisième réunion dans le cadre des consultations politiques en vue de la formation d'un gouvernement flamand, a-t-on appris mercredi, sans précision de date.

Le bourgmestre d'Anvers a déjà tenu deux tours de consultations avec les partis représentés au Parlement flamand. Il avait écarté le PTB à l'issue du premier tour. La N-VA et le Vlaams Belang ne disposent pas de suffisamment de députés pour former un gouvernement flamand reposant sur une majorité parlementaire.

Et jusqu'à présent, aucun autre parti flamand ne s'est montré enclin à rompre le cordon sanitaire qui empêche la formation d'extrême-droite d'accéder au pouvoir. Le CD&V et l'Open Vld ont-ils eux aussi été invités pour un troisième entretien ? Silence radio. En revanche, Groen et le sp.a ont indiqué qu'ils n'avaient pas (encore) reçu de troisième invitation. A l'occasion du précédent tour de consultation, la N-VA avait attendu l'issue de son entretien avec le Vlaams Belang pour lancer d'autres invitations.  

16h30: Le PTB n'ira pas discuter jeudi matin à Namur avec Elio Di Rupo et Paul Magnette, malgré l'invitiation lancée par l'état-major PS à poursuivre les discussions pour la formation d'un nouveau gouvernement en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles, a confirmé mercredi après-midi Germain Mugemangango, porte-parole du PTB pour la Wallonie.

15h: Ecolo prêt à rentrer dans un gouvernement PS-MR où il n'aurait aucun poids?

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14h: Ecolo avance dix "mesures basculantes" jugées "très convergentes" par Di Rupo. Ecolo a présenté mercredi dix "mesures basculantes" pour la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de leur rencontre avec les négociateurs PS en vue de la formation d'une nouvelle majorité en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elio Di Rupo les a jugées "très convergentes" avec le programme du PS. "Nous allons maintenant prendre plusieurs jours pour examiner tout cela dans le détail", a ajouté le président du parti socialiste à l'issue d'une rencontre de deux heures, sans parler encore d'une quelconque possibilité de coalition.Interrogé sur les possibles alliances politiques qui subsistent, Elio Di Rupo a estimé que "toutes les possibilités existent" encore. Il a toutefois déploré l'attitude du PTB, lequel a indiqué ne pas vouloir rencontrer une nouvelle fois le PS.

12h - BRUXELLES: une décision attendue d'ici quelques jours pour l'ouverture de négociations. Les trois informateurs bruxellois Laurette Onkelinx (PS), Rudi Vervoort (PS) et Elke Van den Brandt (Groen) ont achevé mercredi, en fin de matinée, leur tour de consultations en vue de la formation du futur gouvernement bruxellois. Une annonce de l'ouverture de négociations en vue de la la constitution d'une nouvelle coalition en Région bruxelloise devrait intervenir au cours des prochains jours, soit en fin de semaine ou en début de semaine prochaine, ont indiqué Mmes Onkelinx et Van den Brandt.

10h30 - WALLONIE: le co-président d'Ecolo Jean-Marc Nollet a qualifié mercredi de "cinéma" les tensions survenues la veille à Namur à l'occasion de la rencontre entre négociateurs PS et PTB pour la formation d'une nouvelle majorité wallonne. A son arrivée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour y rencontrer Elio Di Rupo et Paul Magnette, M. Nollet s'est refusé à commenter le refus du PTB de rencontrer une nouvelle fois les négociateurs PS jeudi, ce qui semble fermer la porte à une majorité dite "progressiste": "Je ne vais pas tomber dans les travers de ceux qui transforment ces moments de contacts extrêmement important en un show de communication. Nous sommes ici car des électeurs ont fait le choix de soutenir le projet des écologistes. Dans ce projet, il y a des compétences et des dossiers extrêmement importants. Notamment en matière d’enseignement. Plus de 100.000 enseignants attendent de connaitre la feuille de route pour les 5 prochaines années. Se donner du temps n’est jamais mauvais, mais surtout prendre le temps pour parler enseignement, petite enfance, jeunesse, culture. Des dossiers qui sont bien souvent oubliés. Des dossiers qui méritent bien mieux que le cinéma que j’ai vu hier." 

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09h: Le PTB quitte la table - Le dialogue est bel et bien rompu ce matin entre PS et PTB. La réunion hier soir à Namur a tourné court. Elle se tenait dans le cadre des consultations pour la formation d'un gouvernement en Wallonie. Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, a quitté la table des discussions. Coup de sang ou position définitive? Nous lui avons posé la question: est-ce que, ce matin, la négociation avec le PS est terminé en Wallonie?

"On s'est rencontrés deux jours. On a négocié pendant des heures. Pour nous, il n'y a aucune volonté de rupture du côté du PS qui est en train de tourner en rond pour mieux justifier dans les jours à venir une coalition PS-MR. On n'est pas candidat pour ça. Si c'est pour refaire un remake, il faut pas compter sur le PTB", a répondu Raoul Hedebouw.

Côté PS, on soupçonne que le PTB "charge" le parti socialiste pour ne pas assumer son rôle et "justifier" le choix de l'opposition.

Le parti socialiste a toutefois invité le PTB à reprendre les négociations dès jeudi. "S'ils ne viennent pas, tant pis, ils prendront la responsabilité. Mais pour nous, il y a une chance unique en Wallonie de pouvoir former un vrai gouvernement de gauche (...) Avec le PTB et Ecolo, ensemble nous pouvons former une majorité de progrès, ce serait donc vraiment dommage que l'un ne joue pas le jeu. Et je pars du principe que demain nous pouvons nous retrouver et faire avancer les choses", a déclaré Paul Magnette.

"Nous ne viendrons pas. Dans ce cadre-là, sans rupture, ça ne sert à rien de revoir le PS", avait cependant déjà répondu mardi soir le porte-parole du PTB.

Les coalitions possibles en Wallonie restent donc la coalition violette (PS/MR) ou l’arc-en-ciel (PS/MR/Ecolo).

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