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Les présidents de l'Olivier au chevet des partenaires sociaux

Les présidents des partis de l'Olivier, Elio Di Rupo, Jean-Michel Javaux et Joëlle Milquet, ont reçu jeudi à Namur les partenaires sociaux de la Région wallonne. Dans la matinée, ils se sont entretenus avec les représentants syndicaux qui les ont mis en garde contre les effets d'une politique d'austérité.

Les présidents des partis de l'Olivier, Elio Di Rupo, Jean-Michel Javaux et Joëlle Milquet, ont reçu jeudi à Namur les partenaires sociaux de la Région wallonne. Dans la matinée, ils se sont entretenus avec les représentants syndicaux qui les ont mis en garde contre les effets d'une politique d'austérité.

Les syndicats contre l'austérité

La CSC ne veut pas d'une politique visant à retrouver l'équilibre budgétaire dans les deux ou trois années qui viennent. La FGTB est sur la même longueur d'ondes. "Il n'est pas question que les travailleurs paient le coût de l'austérité", a renchéri le secrétaire général de la FGTB wallonne, Thierry Bodson.Le syndicat socialiste a plus particulièrement attiré l'attention des trois présidents sur la situation des communes.

Une action en deux temps

Au nom des contraintes budgétaires rigoureuses, la future majorité ne peut prendre des mesures qui les mettraient encore plus en difficultés, demande la FGTB, non seulement pour préserver l'emploi communal mais aussi pour garantir les services rendus par les collectivités locales à la population.Le syndicat entend également préserver les ressources des différents outils publics d'investissement (SRIW, Sogepa, etc.) pour leur permettre de soutenir l'activité économique et les entreprises. Il n'est pas question qu'une partie de leurs moyens servent à combler des déficits budgétaires, a-t-il averti.

Plus globalement, la FGTB plaide en faveur d'une action en deux temps: maintenir l'activité économique existante en période de crise et, sur un terme plus long, organiser la sortie de crise.

L'avis des patrons

Les patrons ont quant à eux insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts entrepris sous la précédente législature. Le carcan budgétaire ne peut servir de prétexte à une remise en cause des grands axes du plan Marshall et de la baisse de la fiscalité, ni justifier une baisse des budgets consacrés à la recherche, a expliqué l'administrateur-délégué de l'Union wallonne des entreprises, Vincent Reuter. Il est également essentiel selon lui de poursuivre la rationalisation des structures d'animation économique (intercommunales de développement économique et autres).

L'Union des Classes Moyennes (UCM) y ajoute l'intensification de la simplification administrative. "C'est un dossier qui revient à chaque fois mais il faut vraiment s'y atteler en profondeur et oser 'délégiférer'", a souligné le secrétaire général, Christophe Wambersie.

Les patrons ont aussi abordé la paix sociale, indispensable pour garantir une reprise de l'économie. "C'est un élément essentiel. Il faut garder la tête froide. Ce ne sont pas les remous qui vont nous sortir des difficultés", a fait remarquer M. Reuter.

Les présidents du PS, d'Ecolo et du cdH ont encore reçu les représentants de la Fédération Wallonne de l'Agriculture (FWA) ainsi que ceux de l'Union des entreprises à profit social (Unipso), qui représente le secteur non-marchand de la Région wallonne. Ces derniers ont rappelé que ce secteur avait été le parent pauvre du plan Marshall.Vendredi, les négociateurs rencontreront les acteurs du monde de l'enseignement au Domaine de l'ONE à La Hulpe dès 9h.

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