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Mur tagué, ancien bourgmestre agressé, Maxime Prévot aspergé de sauce cocktail: à Namur, la campagne électorale dérape

La campagne pour les élections communales à Namur est particulièrement tendue. Un ancien bourgmestre PS a été agressé. Et la façade du MR Namurois a été taguée.

Les élections communales du 14 octobre semblent raviver chez certains les rancœurs à l'égard du monde politique.

Trois faits marquants se sont succédé dernièrement à Namur, capitale de la Région wallonne. Les murs des bâtiments du MR ont été recouverts d'insultes ("Fachos", "Collabos") et de dessins. Les inscriptions ont été effacées ce matin, et le parti a porté plainte.

L'ancien bourgmestre socialiste de Namur a été agressé physiquement et verbalement à la sortie du théâtre, alors qu'il était en compagnie de son épouse. "Ils n'ont pas cité mon nom, ni celui de mon parti. Ils avaient juste décidé de se payer un politique. C'est la fonction, ce que je représente, qui a été attaqué", nous a expliqué Jean-Louis Close.

A l'approche des élections, le climat semble donc se dégrader. Les incidents se succèdent, et l'actuel bourgmestre namurois, Maxime Prévot (cdH), n'a pas été épargné. "J'ai eu le plaisir de pouvoir me faire asperger de sauce cocktail de la tête aux pieds lorsque j'étais sur une brocante avec des amis et des enfants. On a un peu le sentiment que tout est permis à l'égard des hommes et des femmes politiques, que l'on pointe comme étant responsables de tous les maux ! Il faut pouvoir prendre un peu de recul et se calmer", a-t-il déclaré.

Des campagnes mouvementées, ça n'est pas nouveau. Mais sans doute que certains sujets comme l'immigration ou la sécurité crispent les débats et font monter les tensions. Rarement le rejet du politique n'a pris une telle ampleur.

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