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Un léger espoir existait de voir enfin des négociations concrètes s'engager pour le fédéral. Sur invitation des deux informateurs royaux, PS et N-VA avaient accepté de se rencontrer. Ils devaient examiner ensemble, le rapport final qui sera présenté au roi lundi.
C'est là que ça a coincé. Les socialistes Elio Di Rupo et Paul Magnette étaient d'accord pour une rencontre mais uniquement pour discuter agenda, pas pour parler des dossiers de fonds. Il faut dire que l'idée d'une alliance avec la N-VA est difficile à faire passer pour les militants de gauche.
La piste pour former une majorité fédérale
L'alliance des socialistes francophones et des nationalistes flamands permettrait d'avoir une majorité solide. Il existe une possibilité de majorité sans la N-VA, avec les écologistes mais dépourvue de majorité dans le groupe linguistique flamand.
La question se pose davantage de savoir si, lundi, à l'issue de l'audience avec le Roi, des discussions pourront commencer en vue d'une formation ou d'une "préformation" d'un gouvernement fédéral. Il paraît probable que le chef de l'Etat prolongera une nouvelle fois la mission de Didier Reynders et Johan Vande Lanotte mais peut-être sous une autre forme.
L'on ne voit pas pour le moment quelle autre personnalité pourrait leur succéder. Quelle sera l'attitude du formateur du gouvernement flamand, Bart De Wever (N-VA)? Il a suspendu au début du mois sa mission dans l'attente d'une plus grande clarté sur les perspectives fédérales.
Maintiendra-t-il le couplage des discussions fédérales et flamandes? Au nord du pays, cette attitude ne fait pas que des heureux mais, à bonne source, l'on indiquait que, pour le moment, rien ne changerait. L'ambition de M. De Wever serait désormais d'aboutir à un accord avant la "Déclaration de septembre", soit le discours de rentrée du ministre-président flamand le 4e lundi de septembre.
