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Négociations wallonnes: à quoi est dû le manque de confiance entre PS et PTB?

Le PS et le PTB se reprochent mutuellement l'échec des négociations menées entre les deux partis pour le Parlement de Wallonie. Alors est-ce que le PS a vraiment fait semblant de négocier comme le dit le PTB? Est-ce que le PTB fait semblant de vouloir gouverner ? Comment expliquer cette tournure des événements ?

La première explication n'est pas en Wallonie. Mais au fédéral. Le PTB n'a pas digéré, d'être mis de côté par les informateurs, Reynders et Vande Lanotte, dans les négociations pour former le gouvernement fédéral. Il attendait que le PS condamne cette mise à l'écart. Ce n'est qu'hier, quatre jours après la décision, et après les critiques des communistes, que Paul Magnette a réagi sur twitter. Un petit épisode, mais qui a commencé à froisser, les communistes.

Ensuite, le PS a entamé son 2ème tour de consultation en invitant d'abord le MR. Un choix d'agenda mal passé auprès de Raoul Hedebouw et son équipe. Ils y ont vu un signe, que c'était la coalition PS-MR qui était privilégiée.

Et puis, il y a le passif, entre les deux formations. Et notamment les négociations qui ont capoté en octobre dans trois communes: Molenbeek, Charleroi et Herstal.

Par trois fois, le PS a estimé avoir ouvert une porte de négociation et cherché des points d'accord. Mais il a jugé que le PTB n'avait pas la volonté de prendre ses responsabilités. Dans les trois cas, le PTB n'a pas jugé le PS sincère dans sa négociation.

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