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Pas de réduction immédiate du nombre de militaires en rue

(Belga) Le Conseil national de sécurité a rejeté jeudi la demande de l'armée de réduire le nombre maximal de militaires déployés dans les grandes villes belges dans le cadre de l'opération "Vigilant Guardian" (OVG) en renfort de la police fédérale - actuellement fixé à 550, mais en réalité moindre -, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale.

L'état-major de la Défense réclame depuis des mois une réduction du nombre de militaires affectés à cette opération de sécurité intérieure en cours depuis près de cinq ans et prolongée de mois en mois pour permettre aux unités de s'entraîner davantage à leurs tâches premières. Selon les journaux 'Het Belang van Limburg', 'Gazet van Antwerpen' et 'Het Nieuwsblad' de vendredi, le chef des opérations de l'armée, le général-major Johan Peeters, a justifié, lors d'une visite la veille aux troupes belges déployées en Lituanie, cette demande de réduction - les quotidiens citent un passage de 450 à 220 personnes - par un manque de personnel. Mais le Conseil national de sécurité, qui rassemble, outre le Premier ministre, les vice-Premiers ministres et les ministres compétents, les dirigeants de la police, des services de renseignement et de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM), n'a pas approuvé cette requête lors de sa réunion jeudi, ont expliqué deux sources à l'agence Belga. Le Conseil des ministres qui s'est tenu vendredi matin a donc décidé de maintenir pour un mois à 550 le nombre maximal de militaires engagés dans OVG. Cette opération en renfort de la police fédérale en cours depuis janvier 2015 a mobilisé jusqu'à 1.800 militaires après les attentats du 22 mars 2016 à l'aéroport de Zaventem et dans la station de métro de Maelbeek à Bruxelles, avant de connaitre une réduction des effectifs à 550 au maximum - mais à quelque 420 dans les faits selon des chiffres datant de début octobre. (Belga)

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