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Pas encore d'accord de la Vivaldi mais des signes de renoncements inquiétants - F. De Smet

(Belga) DéFI tendra la main pour améliorer ce qui lui paraît devoir l'être dans les initiatives du futur gouvernement. Il combattra ce qui mettra en danger la stabilité du pays, la santé des citoyens et de l'économie, a déclaré samedi le président de DéFI, François De Smet. Devant les militants de sa formation participant, à Wavre, à l'université d'été du parti amarante, il n'a pas masqué son inquiétude au sujet des premiers signaux de l'accord en gestation.

"Désormais, les dossiers éthiques reviendront sous la coupe du gouvernement. Comment comprendre que le PS et Ecolo, notamment, aient accepté d'enterrer la réforme assouplissant la loi sur l'IVG élaborée après des années de travail et d'auditions et qui disposait d'une majorité à la Chambre. Accepter cet encommissionnement, c'est donner raison à la flibuste organisée par le CD&V, la N-VA et le Vlaams Belang et dire à ces partis que la piraterie paie", a-t-il critiqué. L'autre inquiétude du président de DéFI concerne la perspective d'une réforme de l'Etat, notamment dans le domaine de la santé. Celle-ci risque fort sous l'impulsion du CD&V, de ne pas se faire sur le critère de l'efficacité demandé par les Démocrates Fédéralistes Indépendants. A ce propos, François De Smet a réclamé à la Vivaldi de ne plus procéder à une quelconque réforme de l'état, sans attendre les conclusions des commissions qui se penchent sur la gestion de la pandémie de Covid, et sans avoir consulté des acteurs concernés dans le domaine de la santé: hôpitaux, médecins généralistes, infirmiers à domicile, mutuelles. "Mais surtout, ce qui fait peur, c'est l'attitude de certains partenaires, qui semblent privilégier la course aux postes, et qui négligent, je pense, la colère et la lassitude de la population... La Vivaldi ressemble surtout à une valse des égos, et pour l'instant on voit surtout ce qu'ils n'ont pas: pas de capitaine, pas de budget, et pas vraiment d'envie", a-t-il enfin dit à ce sujet. DéFI ne souhaite pas pour autant l'échec de la formation d'un gouvernement. "Même imparfait, il faut un gouvernement pour affronter cette période. Si cette majorité échoue parce qu'elle ne parvient pas à se mettre d'accord sur un Premier ministre, c'est toute la classe politique qui se déshonorera, et ce au pire moment. Nous tendrons la main pour améliorer ce qui nous paraîtra devoir l'être, et nous combattrons ce qui mettra en danger la stabilité de notre pays et la santé de nos concitoyens et de notre économie", a-t-il conclu. (Belga)

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