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Plus de 550 élèves participeront au concours de version latine à l'Université St-Louis

(Belga) L'Université Saint-Louis à Bruxelles accueillera mercredi matin, de 10H00 à 13H00, la 33e édition des "Rencontres latines - concours de version latine Marius Lavency". Au total, 559 élèves en 6e année option Latin de l'enseignement libre francophone et germanophone se sont inscrits. Les 6 premiers seront sélectionnés pour faire partie de la délégation belge qui se rendra au concours international de version latine. Celui-ci se déroulera comme chaque année en mai à Arpino (Italie), le village natal de Cicéron.

Ce concours du réseau libre est accueilli en alternance avec l'Université de Namur et l'Université catholique de Louvain. Cette année, l'Université Saint-Louis organisera l'épreuve dans 4 auditoires avec l'assistance d'une soixantaine de professeurs bénévoles, surveillants et correcteurs.·Les jeunes latinistes auront un texte de Cicéron d'une dizaine de lignes à traduire. Ils pourront disposer d'un dictionnaire. Les 20 lauréats seront proclamés en fin de journée. La délégation belge est constituée au pro rata du nombre d'élèves dans les différents réseaux. Elle comptera 6 élèves du libre, 3 de l'officiel et un du provincial du côté francophone ainsi que 8 élèves néerlandophones. En tout, la délégation regroupera 18 jeunes latinistes belges. "Généralement, un élève belge figure chaque année parmi les lauréats du concours et c'est plus souvent un flamand", remarque Didier Xhardez, président des rencontres latines et professeur de latin à l'Université Saint-Louis. "Depuis plus de 30 ans, ce concours illustre la vitalité de l'enseignement du latin en Belgique francophone et cela fait 30 ans qu'il faut se battre pour en justifier l'existence. Il n'y pas une autre discipline qui a vu le nombre d'heures dévolues à son enseignement diminuer de façon aussi drastique. Quand on est passé de l'enseignement traditionnel au rénové dans les années 70, elles ont quasiment été diminuées de moitié et, maintenant, avec le Pacte d'excellence, la diminution risque d'être tout aussi drastique. On nous console en disant que le latin passera dans le tronc commun, mais malgré tout on constate une érosion au fil des années". Dans le réseau libre, environ 8.500 élèves de deuxième degré avaient pris l'option latin et 1.725 l'option grec en 2016. En troisième degré, ils étaient quelque 4.250 en latin et 950 en grec. Frédéric Dewez, responsable Langues anciennes au Segec (Secrétariat général de l'Enseignement catholique), estime que s'il y a eu une érosion par le passé, il y a une stabilisation du nombre d'élèves depuis 2011. (Belga)

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