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Privée de la plupart de ses réacteurs nucléaires, la Belgique appelle ses voisins à la rescousse

Pour éviter un plan de délestage afin de garantir l'approvisionnement électrique de la Belgique à partir du mois de novembre, la ministre fédérale de l'Énergie Marie-Christine Marghem se tourne vers les pays voisins. Elle serait sur le point de nouer des accords avec l'Allemagne, la France et les Pays-­Bas afin que ces trois pays mettent des capacités à disposition, rapporte La Libre Belgique mercredi.

Selon les estimations du quotidien, basées sur des chiffres d'Elia, la Belgique devra importer environ 3.800 MW pour couvrir sa propre consommation d'électricité en novembre (quand un seul réacteur nucléaire sera alors en fonction, NDLR). Or les capacités d'importation belges varient entre zéro et 4.500 MW, au maximum.

Ce qui place la Belgique dans une situation délicate pour affronter le mois de novembre. Le potentiel d'importation de la Belgique peut réellement tomber jusqu'à zéro dans des situations extrêmes, explique un expert du secteur. Dans ce cas, il n'y aurait pas assez de capacités de production et d'importation pour couvrir notre demande.

La ministre Marie-Christine Marghem (MR) serait dès lors sur le point de nouer des accords avec l'Allemagne, la France et les Pays­-Bas afin que ces trois pays mettent des capacités à la disposition de la Belgique. "L'Allemagne a déjà pris l'engagement de nous aider", confirme le porte­-parole de Marie­-Christine Marghem, ministre fédérale de l'Énergie.

"Un accord va bientôt être signé avec Peter Altmaier, le ministre allemand de l'Économie et de l'Énergie. Deux autres accords pourraient suivre avec les Pays­-Bas, puis avec la France". Toutefois, "même avec ces accords, il faut que la capacité soit disponible à l'étranger", confirme le cabinet Marghem. "En cas de vague de froid sur l'Europe, ça pourrait ne pas être le cas".

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