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Quand Trump et Juncker se saluent par une bise: "L'initiative ne vient pas de moi", justifie le président de la Commission

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a affirmé vendredi que c'est Donald Trump qui a pris l'initiative de lui faire la bise lors de leur rencontre mercredi à Washington, référence au cliché très commenté tweeté par le président américain.

La photo, prise lors de la rencontre à la Maison Blanche entre les deux hommes autour des négociations commerciales, a été tweetée par M. Trump le jour-même. Elle les montre en train de se faire la bise: M. Trump est de dos, et l'on voit le chef de la Commission l'embrasser dans la région du cou.

"De façon surprenante, et contrairement à mon comportement habituel, l'initiative ne vient pas de moi", a confié M. Juncker vendredi à la télévision publique allemande ARD.

"Je ne savais pas qu'il y avait un autre photographe dans le bureau ovale, mais il résumait bien l'ambiance du moment. Et c'est Trump qui a publié la photo, pas moi", a ajouté M. Juncker. Le président américain avait accompagné le cliché du commentaire suivant: "de toute évidence, l'Union européenne, représentée par @JunckerEU et les Etats-Unis, représentés par votre serviteur, s'aiment! ".


Éclipser la controverse autour de son attitude lors de l'Otan

Après des mois de tensions, MM. Trump et Juncker ont conclu mercredi une sorte d'armistice commercial: tant que l'UE et les USA mènent des négociations, Trump retire ses menaces de droits de douane sur les importations d'automobiles européennes aux Etats-Unis. En contrepartie, M. Juncker a promis de plus grandes importations de soja et de gaz liquéfié en Europe, en provenance d'Amérique.

Un résultat qui a accessoirement permis à Jean-Claude Juncker, 63 ans, d'éclipser la controverse autour de son attitude lors d'un dîner récent avec les 29 dirigeants de l'Otan, qui avait alimenté les commentaires sur une possible ébriété du patron de la Commission.

Les premiers ministres des Pays-Bas et du Portugal avaient alors été obligés de le soutenir. M. Juncker avait ensuite été placé dans un fauteuil roulant. Le président de la Commission a nié avoir été saoul lors de ce gala, invoquant une sciatique.

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