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Quels sont les points communs entre Nicolas Sarkozy et Bart De Wever?

Nicolas Sarkozy était à Anvers mercredi soir. L'ancien président français, accueilli par Bart de Wever, était l'invité du patronat flamand. Et force est de constater qu'il y a des points de convergence entre le leader des Républicains et celui de la N-VA.

Bart De Wever et Nicolas Sarkozy sont deux hommes qui se connaissent peu. Ils se sont vus mercredi soir pour la première fois, mais ils savaient qu’ils partagent en grande partie la même ligne politique. "Je suis plutôt proche de ses idées, beaucoup plus proche de Sarkozy que de monsieur Hollande par exemple", a indiqué le bourgmestre d’Anvers au micro de Benoît Duthoo pour le RTLinfo 13 heures.


Migration

Par exemple, sur la question des migrants, ils ont le même discours. Selon eux, l’accueil doit être encadré et contrôlé. "La crise des réfugiés rouvre un débat sur la migration qui n’a jamais été sérieusement mené en Europe occidentale et n’a donc jamais été vraiment clos. Qui est réfugié ? Qui est migrant ? À quoi doit ressembler notre politique migratoire européenne ? Pour une bonne compréhension, je renvoie à la politique défendue ces derniers mois par monsieur Sarkozy dans le débat sur la migration", a fait remarquer Bart De Wever lors de son discours. "Il ne viendrait à l’idée de personne de vouloir mettre un terme à la pulsion migratoire dans le monde. La pulsion migratoire, vous savez quand elle a commencé ? Il y a très exactement trois millions d’années quand les premiers hominidés sont arrivés sur terre quelque part à l’est de l’Afrique et qu’ils ont conquis le monde. Mais c’est justement parce que cette pulsion migratoire est inscrite dans les gênes de l’homme qu’elle doit être maîtrisée et contrôlée", a affirmé Nicolas Sarkozy. "Schengen est mort", a alors enchaîné le président des Républicains car "on ne peut pas abaisser les frontières sans avoir une politique d’immigration commune."


Europe

L’Europe est un autre point de convergence pour Sarkozy et De Wever. Selon l’ancien président français, la Commission européenne est devenue une machine à directives que plus personne ne contrôle. "Il y a toute une partie des compétences communautaires qui doivent être rendues aux états. Sinon le système va imploser, voilà la réalité. Et c’est un Européen de toujours et pour toujours qui vous le dit", a lancé Nicolas Sarkozy.


Nationalisme

Reste alors la question du nationalisme. Sur ce point, les deux hommes ne se rejoignent pas. L’invité d’un soir a d’ailleurs évacué le sujet. "Dois-je parler des questions identitaires en Flandre ? Merci ! J’ai déjà assez de soucis en France, je ne vais pas prendre ceux de la Flandre", a-t-il plaisanté.

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