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Scandale de la viande Veviba: l'État belge va réclamer des dommages et intérêts aux responsables

Le ministre fédéral de l'agriculture Denis Ducarme va se constituer partie civile dans le dossier Veviba. Le but: avoir accès au dossier et réclamer des indemnités, comme il l'avait fait pour la crise des œufs au fipronil cet été.

"Nous sommes face à un système que je veux qualifier de mafieux." Les mots du ministre au micro d'Arnaud Gabriel et Eric Poncelet pour le RTLinfo 13h sont durs. Mais c'est toute la Belgique qui se retrouve salie par ce scandale sanitaire, un de plus touchant les produits animaux. "Ils retrouveront devant la justice l'État, l'État qui veillera à leur faire payer cette fraude, aussi en termes de dommages et intérêts par rapport à l'impact de cette fraude sur la filière ou même sur l'image du pays." Car elle a pu être écornée, puisque Veviba exporte énormément. Un alerte a donc été lancée au niveau européen. "Nous avons besoin de voir ces produits exportés. S'il y a un problème, les personnes et les pays avec qui nous commerçons doivent être informés extrêmement rapidement? Mais il y a aura évidemment un impact", a encore expliqué le ministre.

Cette implication du gouvernement est une bonne chose pour Philippe Duvivier, agriculteur à Bouvignies (Ath) et président du syndicat agricole Fugea, la Fédération Unie de Groupements d'Éleveurs et d'Agriculteurs. Il s'est dit révolté au micro d'Aurélie Henneton et Xavier Preyat. "Au niveau des abattoirs pas de soucis, mais au niveau des salles de découpes, là franchement, quand on entend toutes les interviews des ouvriers qui y travaillent, c'est franchement honteux pour la Belgique."

Le dossier sera sur la table du parlement fédéral dès ce lundi après-midi.

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