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Christophe Giltay s'est étonné des propos de Sigfried Bracke, président de la chambre, qui a affirmé qu'il souhaitait voir le pays scindé. Dans l'émission "On refait le monde", il a comparé son rôle à celui d'un curateur d'entreprise.
Sigfried Bracke (N-VA) est le président de la Chambre. Alors qu'il représente la démocratie, il a affirmé qu'il souhaite la disparition de la Belgique, même s'il respecte les institutions actuelle.
Ces propos ont été épinglés par les chroniqueurs de l'émission "On refait le monde", dimanche sur RTL-TVI. Christophe Giltay, grand reporter, voit Sigfried Bracke comme un curateur d'entreprise qui vend ce qu'il y a à vendre avant de mettre la clé sous la porte. "On a le président de la chambre des représentants du pays, donc le symbole de la démocratie, là où la démocratie s'exprime, qui dit que ce pays va disparaître, et qu'il le souhaite. C'est comme si vous faisiez une liquidation d'entreprise. Vous êtes le curateur et vous allez vendre ce qui reste à vendre, puis vous allez payer les créanciers. Et puis quand tout sera terminé, vous fermerez la porte à clé", a-t-il confié.
Mais ce qui l'intrigue plus, c'est qu'il a l'impression que tout le monde laisse faire, et que ce rôle de curateur a été confié à Sigfried Bracke sans que personne n'y voit rien à redire. "La question que je me pose, c'est qu'en général quand il y a une liquidation d'entreprise, il y a eu une décision judiciaire ou un accord entre les parties. Et ici, je me demande si finalement tout le monde n'est pas d'accord avec la N-VA pour qu'ils fassent le sale boulot et puis ce sera fini", a-t-il conclu.
