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Sortie du nucléaire en 2025: "Il n'y aura aucun impact sur la facture du consommateur et sur le climat", assure Ecolo

Ecolo réagit aux affirmations du professeur Damien Ernst qui estime que la fermeture des centrales nucléaires en 2025 entraînera une hausse des émissions de CO2 et une augmentation de la facture pour les citoyens. Pour le député fédéral Ecolo, Samuel Cogolati, c’est tout simplement "faux", et il l’a dit dans la matinale de Bel RTL.

Selon le député fédéral Ecolo Samuel Cogolati, la sortie du nucléaire en 2025, prévue par les partis de la Vivaldi, ne devrait rien coûter aux consommateurs ou aux entreprises. Le surcoût devrait être pris en charge par l’Etat. L'écologiste revient aussi sur le recours aux centrales au gaz, pour compenser le manque d'énergie en cas de pics de consommation. Selon lui, il n'y aura pas d'impact écologique.

"Il y a un engagement très clair de tous les sept partis de la Vivaldi pour que la sortie du nucléaire en 2025 n’ai aucun impact financier sur la facture à la fois des familles, des ménages, mais aussi des entreprises. Cela veut dire qu’il faudra que le gouvernement puisse à un moment donné compenser et faire cet investissement dans la transition".

Cela va coûter au contribuable belge de toute façon, l'interroge Antonio Solimando. "Pas du tout, on parle ici même pas d’un euro par mégawatt-heure, ce qui n’est vraiment rien du tout comme impact et qui est tout à fait évidemment neutralisable par le gouvernement", rétorque le député Ecolo.

Les centrales au gaz émettent plus de CO2 pour produire autant d’électricité que le nucléaire, qu’est-ce qu’on fait là, alors qu’on a des engagements par rapport au réchauffement climatique ?

"Il faut tordre le cou à cette vilaine idée préconçue qu’on veut remplacer du nucléaire par 100% de gaz, c’est absolument faux. L’enjeu, aujourd’hui, c’est de donner un maximum la priorité au solaire et à l’éolien. Vous savez qu’en capacité d’éolien offshore aujourd’hui nous sommes à 1,7 gigawatt en mer du nord. Après 2025, on peut tripler cette capacité et donc c’est tout l’enjeu aujourd’hui. Le gaz, en fait, ne sera là que quelques heures par an, encore une fois pour pouvoir ajuster quand c’est nécessaire, lors de pics de consommation qui resteront par définition exceptionnels. Et puis de toute façon, sur le CO2, vous savez très bien comme moi que dans le secteur de la production d’électricité, c’est comptabilisé au niveau européen et donc c’est comptabilisé et compensé dans ce qu’on appelle l’ETS, emission trading system. Et donc, j’ose l’affirmer haut et fort, il n’y aura sur le climat aucun impact visé par la sortie du nucléaire, en tout cas au niveau européen", a indiqué Samuel Cogolati.

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