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Un patron des indépendants s'attaque aux retraites des fonctionnaires: "Il faut être courageux"

Pierre-Frédéric Nyst, président de l’UCM (Union des classes moyennes) était l'invité de Fabrice Grosfilley, ce matin sur Bel RTL. Il est revenu sur les dépenses à réaliser, notamment dans la sécurité sociale. "Il y a des urgences. On n’a jamais eu autant d’urgences en même temps. Il y a des urgences climatiques. Il y a des urgences sociales. Il y a des urgences économiques à tous les niveaux de pouvoir et il y a des urgences budgétaires à tous les niveaux de pouvoir et il n’y a pas 36 recettes. Je souhaite dire aujourd’hui clairement, que, vu la situation, il y aura des surprises, il y aura des désenchantements et il faut pouvoir le dire. Nous souhaitons que l’on ne crée pas de nouvelles taxes à priori. Nous pensons qu’il est préférable d’attaquer le poste d’abord des dépenses", a-t-il commencé.


Fabrice Grosfilley : Saquer dans les dépenses publiques, c’est un mot un peu populaire mais très fort. Ce sont quelles dépenses publiques que vous visez ?

Pierre-Frédéric Nyst: L’objectif est de faire une analyse systématique de chaque dépense et de voir comment on peut mieux faire. On voudrait, que si des économies sont nécessaires, elles soient réalisées mais exclusivement sur le dos des indépendants et des PME (ndlr : petites et moyennes entreprises). Il faudra faire des choix. Ces choix devront être équilibrés.


Fabrice Grosfilley : Il faut toucher à la pension des salariés, c’est cela que vous dites ?

Pierre-Frédéric Nyst: Attendez, quand vous avez un fonctionnaire, et ça ne va pas faire plaisir, un fonctionnaire qui lui touche 2600 euros et qu’un indépendant arrive à une pension entre 1225-1500 euros, ben voilà... Ce n’est certainement pas chez les indépendants qu’on doit venir raboter les pensions. Ça, c’est une évidence.


Fabrice Grosfilley : Vous êtes en train d’attaquer la pension des fonctionnaires et peut-être en train d’attaquer la sécurité sociale ?

Pierre-Frédéric Nyst : Mais je vous l’ai dit. Il va falloir avoir un discours qui est très clair et il faut être courageux. Il faudra le dire. Ce sera sans doute dans la sécurité sociale, oui.

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