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Un promoteur immobilier liégeois suspecté d'avoir voulu faire exécuter une échevine

(Belga) Des perquisitions ont été menées mardi au domicile des promoteurs immobiliers Alain et Christian Binet, ainsi que chez une tierce personne, dans le cadre d'un dossier de menaces de mort à l'égard de l'échevine libérale d'Awans Catherine Streel. Le fils Binet (Alain), en conflit avec cette dernière depuis des mois, aurait chargé une personne de mettre fin à ses jours. Les Binet père et fils ont été privés de liberté, a indiqué mardi soir Catherine Collignon, premier substitut au parquet de Liège, confirmant une information de Sudpressse.

Ces perquisitions font suite à des faits de menaces de mort, remontant au 17 novembre dernier, qui ont été portés à la connaissance de la zone de police de Grâce-Hollogne/Awans. Un homme, connu de la justice et proche d'Alain Binet, cherchait semble-t-il Catherine Streel à la demande du promoteur immobilier, avec lequel elle est en conflit depuis des mois dans le cadre de dossiers d'aménagement du territoire relevant de ses compétences. Il semblerait qu'il était question de s'en prendre à l'intégrité physique de l'échevine. "Mr Alain Binet aurait proféré des menaces de mort à l'égard de Mme Streel dans le cadre d'un permis d'urbanisme qui devait être délivré. Les perquisitions ont été menées aux domiciles du père, du fils et du supposé tueur à gages qui aurait été chargé de mettre fin aux jours de Mme Streel", a précisé Catherine Collignon, ajoutant que le père, Christian Binet, a été relaxé après avoir été entendu. Quant au fils et au supposé tueur à gages, ils étaient toujours entendus mardi en soirée. Le parquet de Liège explique toutefois que les perquisitions menées ce jour l'ont été dans le cadre de dossiers différents. En effet, si les perquisitions aux domiciles des Binet et du supposé tueur à gages sont liées au dossier de menaces de mort, les perquisitions qui ont été organisées au sein de l'entreprise Belgium Master Builders, filiale belge de BMB groupe et installée sur le site du Roua Shopping Center d'Awans, étaient, quant à elles, orchestrées par la section Ecofin (économique et financière) du parquet de Liège. Catherine Collignon précise qu'elle ignore pour quel motif ces perquisitions ont été menées. (Belga)

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