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Une allocation pourrait encourager les pompiers à intégrer une unité spécialisée

(Belga) Dans les zones de secours les spécialisations comme celle de plongeur n'attirent pas suffisamment de candidats. Pour valoriser ces métiers, le ministère de l'Intérieur a proposé d'instaurer une allocation de spécialisation, mais les parties prenantes ne sont pas encore mises d'accord sur les conditions d'une telle allocation.

"On a bien plus de mal à recruter pour la section Grimp (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux, NDLR). Les plongeurs font un boulot ingrat, il faut bien le dire. Bien que la plongée fasse rêver, on parle ici d'aller repêcher des cadavres ou des personnes à l'eau, des voitures ou encore des animaux. Tout ceci dans une eau froide, qui n'est pas propre et où la visibilité est fortement réduite. Alors c'est certain, convaincre de nouvelles recrues à se spécialiser sans aucune monnaie d'échange, c'est compliqué", relève le caporal Christophe Raickman, de la zone Hemeco. En province de Liège, par exemple, la zone de secours Hemeco possède une équipe de huit plongeurs alors qu'elle voudrait idéalement en compter 12. Les interventions des équipes de plongeurs sont la première intervention en termes de sauvetage de vie, avant les incendies. Une intervention des plongeurs sur 10 relève d'un sauvetage de vie humaine ou animale. "Le précédent gouvernement avait prévu une allocation de diplôme pour les professionnels en conformité avec l'arrêté royal du 20/06/1994. On a proposé d'en faire une allocation de spécialisation pour récompenser et encourager les gens qui s'engagent dans des spécialisations telles que celles des plongeurs", réagit le cabinet du ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA). "Les stakeholders (fédérations, syndicats...) n'ont par contre pas pu se mettre d'accord sur le montant ni sur la liste des spécialisations à prendre en considération ou sur les conditions à respecter." (Belga)

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