Accueil Actu

Union nationale: la réforme de l’Etat dans les mains de tous ?

Alors que l’initiative est revenue telle un boomerang dans les mains du roi Albert II, qui a débuté ses consultations hier, Elio Di Rupo a lancé un appel hier : et si tous les partis démocratiques s'unissaient pour former un gouvernement d'union nationale ? Concrètement, on adjoindrait aux 7 partis qui ont échoué les 2 partis libéraux, MR et Open Vld. Ce dernier rencontre justement le Roi ce vendredi.

Le Roi a repris ses consultations hier après-midi pour tenter de trouver une solution à l’impasse politique. Il a reçu le président de Groen! Wouter Van Besien et Jean-Michel Javaux, coprésident d'Ecolo. Et ce vendredi, pour la première fois depuis 7 mois, les libéraux entrent dans la danse. Le Roi verra Alexander De Croo pour l'Open Vld. Didier Reynders, lui, devrait sans doute être invité la semaine prochaine.

Union nationale…

Au cours de ses vœux à la presse et aux militants du PS, le président Elio Di Rupo a appelé à la constitution d'un gouvernement économique et social de plein exercice, d'union nationale, chargé de franchir une première étape institutionnelle, en particulier sur BHV et le financement de Bruxelles. Sur base de "propositions raisonnables", ce gouvernement pourrait même franchir d'autres étapes institutionnelles.

… ou un gouvernement « Leterme III » complété par qui veut !

Si la perspective d'un tel gouvernement devait être refusée par l'un des partis visés par l'appel du PS, donc la N-VA, le CD&V, le sp.a, l'Open Vld, Groen!, le MR, le cdH ou Ecolo, le président du PS suggère de former le futur exécutif au départ des partis du gouvernement actuel, "en l'ouvrant aux autres partis qui le souhaitent".

Union nationale avec des indépendantistes : une première

Au-delà de cette formule, le président du PS en appelle à une grande réforme de l'Etat à laquelle seraient associés "tous les partis démocratiques". Evoquant la N-VA sans la citer, Elio Di Rupo a mis en évidence que "c'est la première fois depuis 1831, que l'on doit former un gouvernement avec autour de la table un parti politique dont l'objectif statutaire est l'avènement d'une Flandre indépendante".

Une façon de répondre aux critiques au nord du pays. Les partis flamands, y compris le sp.a, lui reprochant, après l'échec de la mission de conciliation de Johan Vande Lanotte, d'avoir joué un rôle passif durant les dernières semaines de crise…

À la une

Sélectionné pour vous