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Violences policières contre les Afro-Américains - Les organisateurs de la manifestation BLM d'Anvers veulent contester les SAC

(Belga) Belgian Youth against Racism (BYAR) veut contester devant le tribunal de police les sanctions administratives communales (SAC) infligées aux organisateurs et à certains participants de la manifestation Black Lives Matters, ayant eu lieu à Anvers, le 7 juin dernier. Selon l'association, ils n'étaient plus présents au côté du groupe qui s'est rendu sur la Groenplaats au terme de la première action. C'est à cet endroit que les mesures liées au coronavirus n'ont plus été respectées et que les manifestants restants ont été interpellés. Par ailleurs, au début du mois de juillet, le Comité P avait ouvert une enquête sur la manière dont la police était intervenue à la fin de la manifestation.

Selon BYAR, les organisateurs n'ont jamais été abordés ou interrogés, ils ont été identifiés et condamnés à des sanctions administratives communales sur base d'articles de journaux. "Nous avons pourtant respecté toutes les mesures sanitaires liées au coronavirus sur la Steenplein et la manifestation s'est achevée lorsque l'action sur la Groenplaats a commencé, ce qui ne nous concernait plus", a déclaré le porte-parole Aimé Schrauwen. "En plus de cela, nous nous demandons si les mesures gouvernementales qui ont été introduites récemment sont légalement justifiées et proportionnées, en ce qui concerne la liberté d'expression, par exemple". BYAR affirme en outre qu'il existe des contradictions entre les procès verbaux (PV) et les SAC, et que les sanctions ont été établies avec un retard considérable (trois jours après les procès verbaux). "Nous soupçonnons que le bourgmestre ait fait cela sous la pression politique du chef de groupe du Vlaams Belang à Anvers, Sam Van Rooy", a indiqué Aimé Schrauwen. Le bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever (N-VA), a fait savoir, par l'intermédiaire de son porte-parole, que les PV et les SAC sont établis par des fonctionnaires habilités et traités par des agents indépendants. "Il s'agissait d'une manifestation qui n'avait pas été demandée et qui a également été interdite au niveau fédéral lors de la première vague, de plus certains des manifestants ont refusé de quitter les lieux lorsque la police le leur a demandé", a-t-il affirmé. "La raison de la verbalisation me semble donc relativement claire." (Belga)

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