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Vote de confiance du gouvernement et quarantaine imposée: peut-on imaginer déplacer cette date fatidique du 17 septembre?

Le résultat positif du test au coronavirus du pré-formateur, Egbert Lachaert pourrait retarder les négociations pour trouver une coalition gouvernementale. Après que le Roi Philippe et tous les présidents de partis ont tous été testés négatifs, une question se pose. L'échéance du 17 septembre va-t-elle être postposée de quelques jours? En effet, le 17 septembre, le gouvernement minoritaire actuel est censé redemander la confiance de la Chambre.

Depuis le début de l'été, le compte à rebours a commencé. "Il nous reste une cinquantaine de jours pour trouver une solution", scandait alors Paul Magnette via messages vidéos. Il rappelait -et il n'est pas le seul- l'importance de ce 17 septembre. À cette date, le gouvernement doit poser la question de confiance au parlement. Cette question, c'est demander si ce gouvernement même minoritaire peut continuer à faire son travail.

"Il y a deux solutions: soit il obtient sa confiance, soit il ne l'obtient pas. S'il ne l'obtient pas, il démissionne. Cela veut dire qu'on tombe en affaires courantes. Ce qui n'est pas un drame", estime Vincent Laborderie, politologue à L'UCLouvain.

Le problème, c'est que les présidents des partis qui négocient sont en quarantaine et que même en travaillant en vidéos interposées la progression sera plus lente. Peut-on dès lors imaginer déplacer cette date du 17 septembre?

"C'est une date qui est politique. A partir du moment où vous avez une majorité des parties qui représentent une majorité au parlement et les négociateurs de la Vivaldi, ont une majorité au parlement, donc s'ils décident qu'on reporte cette date. On reportera cette date", explique Vincent Laborderie.

"On peut éventuellement la déplacer", estimait Jean-Marc Nollet ce mercredi matin sur nos antennes. "Et chacun comprendra, en tous les cas parmi les partis démocratiques que pour des raisons médicales, on puisse la déplacer de quelques jours", développait le co-président d'Ecolo.

Une réunion des partis concernés se tient aujourd'hui et doit prendre une décision. La date limite de péremption du gouvernement Wilmès pourrait donc changer. 472 jours se sont écoulés depuis les dernières élections. Dix de plus ou dix de moins ne devraient pas fondamentalement changer les choses.

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