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Présidence du MR - Les cinq prétendants se ménagent devant les militants réunis à Namur

(Belga) Les cinq candidats à la présidence du MR se sont livrés mercredi soir, lors d'un débat public devant les militants, à un échange à fleurets mouchetés, se gardant bien d'afficher ouvertement leur rivalité.

Réunis à Namur Expo à l'initiative des Jeunes MR, les prétendants à la succession de Charles Michel ont tous répété mercredi leur volonté d'écouter davantage, s'ils sont élus, les militants et mandataires locaux et de stimuler la démocratie interne à l'avenir. Interrogés par la députée-bourgmestre Florence Reuter sur la relative discrétion des réformateurs sur la thématique de l'égalité hommes-femmes, tous se sont dits sans surprise désireux de voir le MR plus assertif sur ce terrain à l'avenir. L'organisation retenue pour ce débat aura surtout permis aux candidats de présenter leurs priorités et idées sur différents sujets aux militants, mais sans stimuler de réelle confrontation d'opinions entre eux. Les seules différences marquées sont finalement apparues sur des thématiques plutôt secondaires. Ainsi, sur la question du cannabis, Denis Ducarme a été le seul à clairement afficher son opposition nette à toute libéralisation. Les quatre autres ne se sont pas clairement avancés, proposant de laisser les militants trancher cette question (délicate) eux-mêmes. L'avenir des provinces fut l'autre sujet pour lequel différentes tonalités se sont fait entendre mercredi soir. Si Clémentine Barzin s'est dite favorable à leur suppression, Denis Ducarme les considère lui toujours indispensables pour la continuité des services aux personnes en zones rurales. Georges-Louis Bouchez et Christine Defraigne ont plaidé pour leur maintien, mais en les faisant évoluer. Philippe Goffin ne s'est pas trop avancé, se ralliant aux dispositions inscrites dans la déclaration de politique régionale en la matière. Les militants du MR sont appelés depuis lundi à exprimer leur suffrage par correspondance. Le dépouillement est prévu le 12 novembre prochain. Si aucun candidat n'atteint le seuil de 50% des voix, un second tour devra alors être organisé pour départager les deux candidats qui auront réalisé le meilleur score. (Belga)

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