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Un convoi de manifestants prévu lundi à Bruxelles: la police met en garde les participants et les citoyens

Plusieurs appels ont été lancés pour organiser, dans les capitales européennes, des convois nommés "de la liberté" et inspirés d'un mouvement lancé au Canada pour protester contre les restrictions sanitaires. En Belgique, les organisateurs d'un tel convoi ont annoncé leur intention de manifester dans le centre de Bruxelles ce lundi 14 février. La ministre de l'intérieur Annelies Verlinden, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, et le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close ont annoncé qu'une telle manifestation était interdite et qu'ils mettaient les moyens fédéraux, régionaux et locaux en place pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-capitale.

Les manifestants peuvent se rejoindre au Heysel

Ce samedi, la zone de police de Bruxelles-Capitale Ixelles et la police fédérale ont publié un communiqué. Les forces de l'ordre appellent les citoyens à respecter l'interdiction de manifester avec des véhicules motorisés. "L'interdiction est en vigueur à Bruxelles du samedi 12 février à minuit au mardi 15 février à 8 heures du matin et peut être prolongée", indique le document. "Si nécessaire, la police interdira l'accès de la Région bruxelloise aux convois motorisés. Les conducteurs qui souhaitent manifester avec leur véhicule peuvent le faire à un endroit spécialement désigné, le parking C du Heysel (Brussels Expo)".

La police invite les citoyens à éviter Bruxelles lundi

La police conseille "à toute personne qui ne doit pas se trouver à Bruxelles le lundi 14 février d'éviter la région de Bruxelles-Capitale et le ring de Bruxelles". Pour ceux qui doivent quand même se rendre à Bruxelles, il est recommandé d’utiliser les transports en commun.

La procédure prévue par la police

La police fédérale indique qu'elle surveillera la circulation vers la capitale. Des agents seront présents le long des axes principaux et des voies d'accès pour prendre un premier contact avec les conducteurs et leur expliquer ce qui est autorisé et ce qui est interdit. "Ce n'est que dans un deuxième temps que la police contrôlera et interviendra, par exemple lorsqu'un groupe d'automobilistes voudra encore entrer dans Bruxelles ou lorsqu'ils commenceront à mener des actions sur les autoroutes", précise le communiqué de la police. "La Police Locale, la Police Fédérale et les deux parquets travaillent en étroite collaboration".

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