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Une arme "indispensable": les polices locales voudraient être équipées de tasers

Les polices locales souhaitent pouvoir utiliser des tasers: des armes à impulsion électrique non-létale qui permettent de maîtriser un suspect. Elles n'ont pas encore ce droit aujourd'hui mais elles se familiarisent déjà avec l'instrument. Christophe Clément et Anne Lutgen s'en sont rendus compte à Ciney pour le RTLinfo 13h.

Déjà utilisé dans de nombreux pays, le taser intéresse nos forces de l'ordre. Les agents voient dans cet outil américain la possibilité de maitriser un individu sans devoir entrer en contact direct avec lui.

Olivier Dagorn, importateur du taser en France, est venu présenter l'objet aux policiers belges. "Le système délivre ce qu'on appelle une REM, c'est une rupture électro-musculaire, explique-t-il. Le résultat, c'est comme si on avait une crampe musculaire généralisée pendant un cycle de 5 secondes. Ce qui permet de neutraliser un individu sans prise de risque parce qu'on travaille à distance."

Olivier Verlaine, l'importateur du taser en Belgique, estime que cet appareil complète bien les autres. "Le bâton télescopique a plus une approche physique avec la personne à maitriser, précise-t-il. L'arme létale va engendre soit des plus grosses blessures, soit des dommages collatéraux. Le taser vient donc vraiment s'intercaler entre les deux pour maitriser la personne en toute sécurité."

"Indispensable"

Equipé d'une caméra qui laisse une trace de l'intervention, l'arme à électrochoc se veut avant tout dissuasive. Elle semble séduire les zones de police locales venues assister à la démonstration.

"Ca nous permettrait d'intervenir sans avoir des traumas trop importants chez la personne interpellée. C'est un outil indispensable et je pense qu'aujourd'hui, on ne peut pas s'en passer", estime Fabian Mortier, responsable du groupe d'intervention spéciale de la police de Namur.

En Belgique francophone, seules les forces spéciales de la police fédérale utilisent cet équipement. La commission de l'armement policier étudie la possibilité d'étendre son usage à la police locale.

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