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C'est bien connu, es aboiements des chiens ne sont pas au goût de nos voisins. Certains passent l'étape du coup de fil à la police pour faire cesser ce "tapage animal". Un appel qui peut coûter cher au propriétaire de l'animal. Alors que faut-il faire pour éviter cette amende ? Comment calmer son chien ?
"On a eu des voisins qui avaient 6 chiens, des bergers allemands. On les a supportés pendant 15 ans. Ils aboyaient tout le temps, n'étant pas sociabilisés", nous confie un témoin.
En Région bruxelloise, un règlement général de police est commun aux 19 communes. L'un des articles prévoit que les nuisances sonores produites entre 22h et 7h sont interdites, y compris les cris d'animaux. La police peut établir un procès-verbal pour infraction au règlement général de police si elle constate que les aboiements du chien sont audibles depuis l'espace public.
"Il n'y a pas une durée minimale ni d'une répétition imposée. Le policier dispose d'un pouvoir d'appréciation qui lui est propre", explique Jean Paul Dreze, commissaire de police.
L'amende administrative peut s'élever jusqu'à 350€. Il existe aussi une réglementation régionale en matière de bruits de voisinage qui ajoute la condition que le tapage animal soit régulier, et non occasionnel.
Les aboiements du chien peuvent être le signe d'un enthousiasme : ils reconnaissent certains congénères avec qui ils ont déjà joué et manifestent leur envie de jouer. Cela peut aussi se produire pour attirer l'attention du propriétaire. Les aboiements "intempestifs" sont à l'origine d'un avertissement.
"L'aboiement, les gémissements et ces autres vocalisations sont à l'origine d'avertissement. Les aboiements qui se font pendant la journée et qui sont 'intempestifs', c'est souvent parce que l'animal est soit peureux, soit stressé. Ils reflètent leur ennui. Les chiens veulent attirer l'attention", explique Bernard Flasse, vétérinaire à Wavre. Ce genre de comportement peut également être associé à des destructions d'objets situés dans la maison.
