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"Les GSM sont dangereux, pas les antennes"

Les opérateurs télécoms ont réitéré leur souhait d'une solution à long terme pour permettre l'émergence du réseau 4G dans la capitale.

Ce lundi matin, Vincent Dewolf était l'invité politique de la rédacion de BEL RTL. Il a évoqué, avec Fabrice Grosfilley, le dossier "antenne GSM".

Selon le chef de groupe MR au parlement bruxellois, "il faut distinguer le GSM des antennes".

"Paradoxalement, et c'est peu su par le public, mais les dernières études de l'OMS montrent avec certitude que les antennes ne présentent pas des dangers mais que le GSM peut présenter des dangers, paradoxalement quand le réseau de couverture est insuffisant. Comme on dit dans le jargon, le GSM doit tirer sur les ondes pour fonctionner et réchauffe les tissus. Donc le danger c'est quand vous avez chaud à votre oreille, il faut arrêter de téléphoner".

 

Donc c'est l'appareil de téléphone qui est dangereux et pas les antennes, c'est cela que vous êtes en train de nous dire?

"C'est beaucoup plus l'appareil que les antennes, effectivement."

 

Laurette Onkelinx et Johan Vande Lanotte annonceront ce matin diverses mesures pour protéger les enfants et les adolescents. Ils ont raison de le faire?

"Je crois que le principe de précaution, c'est très important. Je ne suis pas médecin mais il me paraît évident qu'un être humain qui est en développement, en croissance… sans doute que les effets de différents produits, les ondes, etc, peuvent être pire chez des enfants que chez des adultes. Surtout que certains enfants parfois téléphonent sans limite. Quand on a des gosses on prend du temps parfois pour des futilités à nos yeux".

 

Evelyne Huytebroeck a présenté un plan pour permettre l'installation de la 4G à Bruxelles et vous n'êtes pas d'accord?

"Je ne suis pas le seul à ne pas être d'accord mais je me demande qui est d'accord? A part les Ecolos qui la soutiennent. Les socialistes ont dit oui mais pas cela. Monsieur Madrane a bloqué au gouvernement parce qu'il faudrait rajouter 1200 antennes. Le VLD n'est pas pour. Nous non plus parce que malheureusement on ne croit plus à la magie. Elle utilise la technique des deux pots. Elle double la norme des 3 volts par mètre en faisant un pot pour les 2 et 3 G et puis un pot pour le 4G".

 

Donc vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'elle a proposé la semaine dernière?

"C'est pas qu'on n'est pas d'accord. Cela ne peut pas fonctionner. On a rencontré les différents opérateurs, les experts. C'est de la supercherie. On sait qu'en octobre de cette année, le moratoire du 3 volts par mètre va arriver à échéance. On sait qu'à ce moment-là les coupures seront permanentes en 2 et 3G, or elle estime que les 2 et 3G vont moins fonctionner pour absorber le 4G. c'est absolument faux. Elle voudrait rajouter un moratoire de deux ans pour passer au-dessus des élections. Non cela ne fonctionnera pas tout le monde le sait".

 

Mais que proposez-vous à la place?

"Nous on propose à la place quelque chose qui va peut-être vous surprendre, c'est d'encore diviser par deux la norme et bon, c'est de la physique donc c'est très compliqué mais quand on divise. 3 volts mètre par deux, cela ne fait pas 1,5 d'émission mais cela fait 2,12. Toujours est-il que nous on propose de diviser par deux, mais de le faire de manière plus cumulative, mais par opérateur".

"Et cela change tout parce que jusqu'à présent à Bruxelles, il y avait une norme qui s'appliquait à tous les opérateurs confondus. Ce qui obligeait les opérateurs à coopérer. Si vous décumuler, cela veut dire que chaque opérateur a son petit pot et que tout va s'additionner et que pour le citoyen finalement cela va faire beaucoup plus".

"Cela ne change pas tout parce que ce qu'on ne dit pas aujourd'hui, il y a des contrôles véritables. Sur 1200 sites d'antennes. Il n'y a que deux gars de l'IBGE qui contrôlent et ils ont déjà fait à peine 260 sites. Donc faire des normes qu'on ne contrôle pas, cela ne sert à rien. En outre, nous on est vraiment très innovant parce qu'on propose une norme de 7 volts par mètre dans l'habitation fermée avec la possibilité pour les gens de faire contrôler cela rapidement par les opérateurs. Et puis on met un couvercle au-dessus de l'ensemble en disant pas plus de 20 mètres par volt en tout, comme en Flandre et par ailleurs on intègre toutes les ondes, y compris les ondes TV, les ondes radios. Cela se passe comme cela à Paris et c'est un réseau extrêmement dense, cela a fait ses preuves et nous pensons que c'est extrêmement innovant". 

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