Accueil Actu

"Pas de nouvelles mesures d'urgence" pour lutter contre la recrudescence de l’épidémie en Belgique

Les discussions autour de la création d'un baromètre du coronavirus en Belgique continuent, et la situation n'est pas jugée telle qu'il faudrait accélérer sa création pour lutter contre l'épidémie.

Les travaux en vue d'élaborer un baromètre permettant une gestion du risque lié au coronavirus à l'échelon national et provincial se poursuivent. Le comité de concertation, qui réunit les gouvernements fédéral, des Communautés et Régions, a fait le point mardi sur leur état d'avancement avec les experts de la Cellule d'évaluation (Celeval) fédérale. Une nouvelle réunion aura lieu au plus tard lundi, a indiqué le cabinet de la Première ministre, Sophie Wilmès.

La cheffe du gouvernement fédéral a annoncé la création de ce baromètre la semaine passée, à l'issue du dernier Conseil National de Sécurité (CNS). L'objectif demeure d'aboutir en comité de concertation dans les deux semaines, soit la semaine prochaine. Une nouvelle réunion doit donc se tenir au plus tard lundi.

Pas de nouvelles mesures urgentes

"Bien entendu, la situation épidémiologique évoluant très rapidement, le comité peut toujours se réunir à tout moment si nécessaire", a précisé le cabinet de Mme Wilmès. Étant donné les disparités régionales relatives à l'épidémie, les gouverneurs et les bourgmestres restent en mesure d'agir de manière plus ciblée, a-t-il ajouté.

"Il ressort des discussions de mardi soir qu'il n'est pas nécessaire à ce stade de prendre de nouvelles mesures urgentes au niveau national", a-t-il souligné.

Le baromètre, essentiel ?

Ce dossier constitue un point délicat après les critiques entendues à l'issue du dernier CNS. Plusieurs épidémiologistes et scientifiques avaient regretté le fait que l'on ait adapté les règles concernant les contacts sans les avoir liées au dit baromètre jugé indispensable.

La ministre de la Santé Publique, Maggie De Block avait alors expliqué que les experts de la Celeval avaient encore besoin de quelques jours pour affiner l'instrument. Elle avait précisé que l'on travaillerait sur base du nombre d'hospitalisations et du nombre de lits occupés en soins intensifs.

Une série de facteurs correctifs seraient pris en compte notamment pour éviter que les grandes villes qui disposent de nombreux hôpitaux (ndlr: et qui accueillent nombre de patients de l'extérieur) ne restent constamment dans le rouge.

À lire aussi

Sélectionné pour vous