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"Revoir les copains et aller en récréation": paroles d'enfants à l'approche de la rentrée scolaire

La rentrée scolaire est imminente, pour les élèves de primaire. Cette année sera un peu particulière en raison des nouvelles règles imposées à cause du coronavirus. Pourtant, les questionnements habituels ne s'estompent pas : qui sera mon instituteur ? Est-ce que je pourrai revoir mes copains ? Est-ce que le cours de français sera toujours aussi terrifiant ? Nous avons rencontré quelques élèves de primaire, qui nous on confié leurs ressentis.

La rentrée scolaire, ils ne savent pas pourquoi, mais selon les enfants, ça fait comme une boule dans le ventre. "C'est toujours comme ça", raconte Salomé, élève de primaire. "Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que c'est un peu nouveau."

Nous avons rencontré d'autres élèves de l'enseignement primaire, et tous nous ont partagé leurs craintes, mais aussi leurs espoirs. Florian, par exemple, voudrait changer de classe. "J'en ai marre de l'ancien décor", nous explique-t-il. Un autre élève interrogé, lui, a une idée bien précise de ce qui lui a le plus manqué. "J'aimerais bien revoir les copains et aller en récréation."

Ces jeunes élèves semblent tous d'accord sur les maths, la géographie et l'histoire, par contre, les cours de français leur donnent déjà des sueurs froides. "Je déteste la conjugaison", confirme l'une des élèves. Un autre, explique quel point précis le dérange : "Apprendre tous les '-é', '-er', '-ez', et tout ça."

Une rentrée particulière: ils l'ont tous déjà compris

Mais cette année, au-delà du retour des cours habituels, il y a aussi de nouvelles règles liées au coronavirus. Ces élèves ont l'air d'avoir déjà bien compris. "On doit respecter les lignes, les limites, les distances", nous précise Lilia. Noah, lui aussi en primaire, est un peu déçu : "On ne pourra pas jouer avec les enfants qui sont dans les autres classes, et ça c'est dommage, je trouve."

Une fois ces nouvelles règles bien en tête, il reste une grande question, pour les enfants : qui sera mon institutrice/instituteur ? "Je ne sais pas vraiment les 'madames' qu'on va avoir", s'interroge Antoine. "On ne sait pas si elle sera gentille ou méchante."

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