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15 ans après la fermeture de Renault à Vilvorde, qu'est devenu le site?

Le scénario de Ford Genk, les ouvriers de Renault Vilvorde l'ont vécu il y a quinze ans. C'était en 1997, 3000 personnes y perdaient leur emploi. Aujourd'hui beaucoup ont retrouvé un emploi et le site de Vilvorde abrite d'autres entreprises.

Il y a 15 ans, les travailleurs de Renault Vilvorde vivaient exactement la même chose que vivent aujourd'hui les salariés de Ford Genk. À quelques centaines de mètres du point levé, le symbole de la résistance des travailleurs, érigé à Vilvorde un an après la fermeture de l'usine Renault, des habitants se souviennent du drame social qui a remué cette ville du Brabant flamand. "Ça a été un drame évidemment. À l’époque on habitait Steenokkerzeel et beaucoup de personnes de notre rue travaillaient à l’usine Renault et oui ça a été un drame", a expliqué une habitante de Vilvorde au micro de Deborah Van Thournout pour RTL TVI.


"Les gens ressentent encore l'émotion"

Peu de temps après la fermeture, le fonds Cargovil a été mis en place avec l'aide des autorités fédérales, ce fond a permis l'implantation de sociétés sur le territoire de Vilvorde et assurer son redéploiement économique, particulièrement dans le secteur du transport. "Les gens qui ont travaillé dans les usines Renault ressentent encore de l’émotion maintenant qu’ils revivent l’histoire avec Ford Genk. Mais nous avons su trouver de nouvelles sociétés et vraiment relancer le site de Vilvorde", a expliqué Marc Van Asch, bourgmestre sortant de Vilvorde.

"Nous avons plus d’emplois que d’habitants qui cherchent de l’emploi"

Aujourd’hui, la plupart des bâtiments de l’ancienne usine Renault sont occupés par des petites ou moyennes entreprises. De l’autre côté du canal, l’implantation des médias comme vtm a permis de créer de nombreux emplois dans la région. "Nous avons plus d’emplois que d’habitants qui cherchent de l’emploi donc nous importons en fait des gens pour venir travailler ici à Vilvorde", a ajouté le bourgmestre.

Plusieurs projets sont à l’étude pour entièrement rénover les bâtiments de l’ancienne usine. Juste à côté du site, un nouveau complexe permettra la création de 3.000 emplois en 2016.

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