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Vaccination en Belgique: 60% des plus de 18 ans ont reçu une 1ère dose

À ce jour en Belgique, 60% des plus de 18 ans ont reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19. La barre des 70 à 75% devrait être franchie à la fin de ce mois, ont indiqué samedi les responsables de la task force (groupe de travail) vaccination. À situation stable, 70% des plus de 18 ans devrait être complètement vaccinés dans le courant du mois d'août, ont-ils ajouté, en prévenant toutefois que les "livraisons de vaccins restent chaotiques", particulièrement en ce qui concerne AstraZeneca et Johnson&Johnson. Pour ce dernier, plusieurs millions de doses vont devoir être détruites à la suite d'un problème de contamination croisée aux États-Unis.

Pfizer-BioNTech, lui, devrait livrer près de 4 millions de doses supplémentaires d'ici la fin du mois de juillet; plus de 736.000 doses de Moderna étant également attendues. À l'heure actuelle, Astra Zeneca a de son côté annoncé la livraison de 764.000 doses d'ici la fin juin, aucune prévision n'ayant été communiquée pour juillet. Quant à Johnson&Johnson, 36.000 doses sont planifiées la semaine du 14 juin, sans aucune certitude pour la suite.

"Quelque 1,4 million de personnes ont reçu jusqu'à présent une première dose d'AstraZeneca et 400.000 ont reçu les deux doses. Ce qui signifie qu'un million de gens attendent encore d'être complètement vaccinés avec ce vaccin. Les livraisons attendues ne permettent pas de raccourcir le délai entre les deux doses d'AstraZeneca pour tout le monde. Mais les Régions restent compétentes pour une éventuelle reprogrammation", notamment pour les groupes à risques, a par ailleurs expliqué Sabine Stordeur, l'une des responsables de la task force vaccination.

La conférence de presse de ce samedi aura enfin été l'occasion de revenir sur les images qui ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux ces derniers jours, montrant des objets 'collant' à la peau de personnes vaccinées. "Les vaccins ne rendent absolument pas magnétiques les bras des vaccinés", a affirmé à ce propos Jean-Michel Dogné de l'Université de Namur. "Ce que l'on peut constater, c'est un phénomène d'adhérence de la peau en raison d'une réaction inflammatoire localisée", a-t-il ajouté après qu'une étude de l'université namuroise se soit intéressée au phénomène.

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