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À quand un assouplissement des mesures? Yves Van Laethem évoque la "fin janvier-début février"

Invité ce matin sur Bel RTL, Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral dans la lutte contre le coronavirus, a répondu à la question de Fabrice GrosFilley que tout le monde se pose : à quand un retour à la vie normale, ou tout au moins à un assouplissement ?

"On espère avoir de l'ordre du 500 nouvelles contaminations par jour vers Noël, voire un petit peu avant noël. Et donc, on devrait se retrouver dans les zones sures telles qu'elles ont été définies par la concertation aux environs de fin décembre début janvier, permettant à ce moment-là de reconsidérer un relâchement des mesures pour fin janvier-début février. La sécurité maximale a été la voie choisie. On peut le regretter sur le plan familial, psychologique, mais je pense qu'au plan sanitaire, c'est quelque chose qui peut se comprendre".

Le porte-parole interfédéral est également revenu sur la décision de maintenir la bulle sociale à une seule personne à Noël. Yves Van Laethem a expliqué que cette mesure a été prise par le politique.

"Plusieurs personnes étaient en faveur d'un assouplissement, ne fut-ce qu'à un couple. Le politique finalement a décidé qu'il valait mieux diminuer au maximum les rassemblements, éviter des problèmes comme ils ont pu se présenter dans d'autres situations", a-t-il expliqué.

Les experts étaient assez divisés sur la question et le politique a choisi de suivre la voie la plus stricte.

"Je pense qu'il y a des avis d'expert qui sont tout à fait dans le sens qu'une personne en plus pourrait poser un problème, d'autres avis d'experts exprimaient qu'on pouvait rajouter une personne ou l'autre, pas beaucoup, certainement pas", a ajouté Yves Van Laethem.

Il s'est montré nettement plus inquiet au regard des décisions prises par nos voisins européens.

"Je pense que personne n'était d'avis d'aller dans le sens de ce que la France par exemple va permettre, ou même l'Allemagne, avec un nombre indéterminé. Ça parait extrêmement audacieux et je suis un peu inquiet pour l'évolution de la situation chez eux en janvier", a-t-il conclu. 

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