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Après les jeudis pour le climat, voici les mardis des blouses blanches

Chaque mardi à compter d'aujourd'hui, le personnel de santé exprimera son ras-le-bol, à l’appel de la CNE (la Centrale Nationale des Employés du syndicat chrétien).

En cause: le travail infirmier qui s’intensifie en raison du raccourcissement de la durée de séjour et de l'évolution technologique. En cause aussi, selon la CNE: la destruction des solutions de fin de carrière, la recherche toujours plus grande de profit et la commercialisation de la santé. Par ailleurs, les accords non-marchand conclus entre les employeurs, le gouvernement et les syndicats il y a plus d'un an, n'ont toujours pas été traduits sur le terrain sur de nombreux points. Parmi les points non encore appliqués: la stabilité des horaires  et des contrats (temps plein et CDI) et cinq jours par an de formation continue.

En Wallonie et à Bruxelles, dans différentes institutions (hôpitaux comme soins à domicile), des actions seront menées comme porter un brassard noir ou des slogans dans le dos, observer un arrêt de travail, installer des banderoles dans les halls d’entrée, … Le personnel a carte blanche pour montrer son mécontentement.

A ce stade c’est la CNE qui lance le mouvement, mais les autres syndicats ont été invités à la rejoindre.

Des actions auront lieu par exemple  à la Croix jaune et blanche de Mons, aux cliniques Saint-Luc à Bruxelles, à  la Clinique Saint-Pierre à Ottignies, à l'hôpital de Braine-l'Alleud, à celui de Tubize. Il y aura des assemblées générales dans les hôpitaux du Namurois. À Liège le mouvement ne commencera que le 11 juin.

La campagne est également active sur les réseaux sociaux via le hashtag #lemardidesblousesblanches

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