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Arrêter de fumer entraîne une conséquence insoupçonnée

Un fumeur passe en moyenne 92 minutes à fumer par jour selon un récent sondage Ispsos. Invité dans le RTL INFO Bienvenue ce 22 septembre, Martial Bodo, tabacologue analyse ce constat. "Si vous multipliez ce chiffre (...), on passe un mois par an en temps d'éveil à fumer", constate-t-il. Bien qu'ils ignorent lorsqu'ils entament leur chemin pour arrêter de fumer, les fumeurs gagnent finalement du temps en arrêtant. Avant d'ajouter: "Les fumeurs ne s'en rendent pas compte. Pourtant, quand ils ne fument plus, les premiers bénéfices qu'ils me citent c'est 'Mon dieu, tout ce temps que je récupère et que je peux me réapproprier' ". 

À ses patients, le tabacologue vante les mérites d'une meilleure qualité de vie lorsque l'on arrête de fumer. "Au quotidien, vivre le confort de ne plus fumer, c'est cadeau. Par exemple, aujourd'hui, nous sommes tous avec nos masques. Et ceux qui arrêtent de fumer se réjouissent de ne plus sentir leur haleine de fumeur", s'exclame le tabacologue.

Le masque, un élément déclencheur pour arrêter de fumer?

À cet effet, le port du masque généralisé peut-il inciter les fumeurs à arrêter? "Je pense que c'est une pièce à l'édifice. Chez certaines personnes, ce sera effectivement la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Elles pourront se dire 'Maintenant, ça suffit! Je suis dans une espèce de schizophrénie à devoir jongler: je mets un masque pour me protéger parce que je suis conscient d'un risque mais en même temps, je m'intoxique d'un produit hautement toxique (la cigarette ndlr)", témoigne Martial Bodo.

Aujourd'hui, on trouve de nombreux outils censés aider les fumeurs à arrêter de fumer. Mais selon le tabacologue, le moteur principal vers un changement de vie doit être la motivation. "Les autres outils sont des outils de confort", conclut-il. 

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