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Bulles, contacts rapprochés, activités extra scolaires: voici les nouvelles règles pour les petits, les ados et les étudiants

Les trois Communautés du pays ont trouvé mardi soir un accord sur une adaptation des activités extra-scolaires, vu l'évolution de la situation sanitaire. Leur idée a été acceptée ce mercredi matin par le gouvernement fédéral.

De nouvelles règles ont été décrétées pour les activités extra scolaires des jeunes de moins de 12 ans, les 12-18 ans et les 18-25 ans. Ces mesures ont été validées par le gouvernement, entreront en vigueur à partir du moment où l'arrêté ministériel sera publié et seront d'actualité jusqu'à la fin des vacances de Carnaval (le vendredi 19 février 2021, ndlr). L'arrêté ministériel devrait être publié dans les heures qui viennent ce mercredi ou jeudi. 

Voici comment cela va se passer concrètement:

Pour les moins de 12 ans 

Il a été décidé que les enfants de moins de 12 ans devront dorénavant pratiquer leurs activités dans des bulles réduites à dix enfants au maximum, en intérieur comme en extérieur. Et surtout, il faudra choisir UNE activité par semaine. La mesure concerne toutes les activités extra scolaires, en clubs sportifs, au sein d'un mouvement de jeunesse ou dans une académie de musique ou autres. Concrètement, un enfant peut donc s'adonner plusieurs fois par semaine à une même activité et peut changer d'activité la semaine d'après, et ainsi de suite.

Pour les 12-18 ans

Les ministres ont décidé de lâcher un peu de lest pour les jeunes de 12 à 18 ans. Privés d'activités collectives depuis l'automne, ceux-ci pourront les reprendre pour autant qu'elles soient menées en extérieur, mais également dans des groupes limités à dix participants maximum. On ignore pour l'instant si ces jeunes seront limités dans le type d'activités à faire: cela sera précisé dans l'arrêté ministériel qui devrait être publié dans les heures à venir (vraisemblablement mercredi ou jeudi).

Pour les 18-25 ans

Selon nos informations, les autorités envisagent un assouplissement des règles régissant les contacts entre jeunes étudiants de 18 à 25 ans. Il y aurait alors une bulle spécifique pour les étudiants de 18-25 ans: une bulle de six personnes. Cette proposition, intitulée "bulle kot", est sur la table mais n'a pas encore été validée. Dans cette bulle, les jeunes pourraient se voir sans restriction, sans masque. Les autorités demanderaient alors aux 18-25 ans de limiter leurs contacts lorsqu'ils retourneraient dans leur famille. Le gouvernement leur demanderait également de ne pas mélanger les différentes bulles.

On prend d'un côté, on retire de l'autre

Cette amélioration d'un côté et ce recul de l'autre fâchent la Ligue des Familles qui "regrette que la proposition des Communautés de permettre certaines activités pour les plus grands se fasse au détriment des enfants de moins de 13 ans."

"Les enfants de moins de 13 ans vont à l’école à temps plein, mais ils ont tout autant besoin de pratiquer un sport, de participer à un cours de musique ou à un mouvement de jeunesse. Jusqu’ici, ils pouvaient le faire sans restriction. Désormais, si la mesure est confirmée, ils devront choisir une seule activité et la pratiquer dans une bulle de 10 maximum. Alors qu’on parle partout du bien-être des jeunes, est-ce vraiment indispensable d’enlever des libertés aux plus petits ? Est-ce vraiment indispensable d’accroître encore les contraintes qui pèsent sur les parents, en restreignant ces activités sur lesquelles ils comptent pour la prise en charge de leurs enfants ? Est-ce vraiment indispensable, pour maîtriser la pandémie, de mettre sur pied un système aussi complexe à appliquer et invérifiable?", demande Christophe Cocu, le directeur général de la Ligue.

"Il n’existe sans doute pas une seule mesure miracle positive pour tous les jeunes. La Ligue des familles plaide pour que l’on soumette aux experts une panoplie de mesures tendant à donner un peu plus de libertés aux jeunes sans trop mettre à mal les efforts collectifs visant à maîtriser la situation sanitaire, par exemple l’élargissement des possibilités de rencontres à l’extérieur, des contacts en petits groupes ou avec les enseignant.e.s plus fréquents dans les écoles, le présentiel partiel dans l’enseignement supérieur...", propose la Ligue des Familles.

Appel au Comité de concertation

"Il est indispensable que le prochain Comité de concertation chargé de discuter/avaliser ces mesures évalue chacune d’elles au regard des risques psycho-sociaux qu’elles comportent pour les enfants. Tout en limitant la propagation du virus, il est important de trouver un équilibre qui préserve les jeunes, et plus largement les familles les plus fragiles, des conséquences de cette crise", concluait Christophe Cocu. C'était avant que le gouvernement fédéral ne valide la proposition des Communautés.

Les enfants et les parents ont confié leur incertitude dans le RTL info 13h:

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