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Attentats à Bruxelles: un collaborateur du Centre de crise 1771 nie l'existence de l'Etat d'Israël, il a été écarté

Un collaborateur de la centrale d'appels du Centre de crise a nié l'existence de l'Etat d'Israël lors d'une conversation concernant le rapatriement de victimes israéliennes des attentats de Bruxelles, indique jeudi le site Joods Actueel. "C'est inacceptable, nous regrettons ce qui s'est passé. Nous avons pris des mesures pour que cela ne se reproduise pas", a indiqué le porte-parole du centre de crise, Peter Mertens.

Le Centre de crise "a pris connaissance des propos inacceptables" de cette personne, a-t-on appris jeudi après-midi dans un communiqué.

"Dès que nous avons été informé des faits, nous avons immédiatement pris contact avec la société qui a obtenu le marché public dans le cadre du numéro 1771. L'opérateur de la société ne travaille désormais plus sur le numéro 1771 (...) La société a entrepris les procédures disciplinaires appropriées."


Il avait connaissance de "Juifs qui se sont établis en Palestine et occupent le territoire"

L'incident est lié à un fait bien précis. Les autorités israéliennes avaient proposé un avion pour rapatrier au moins deux de leurs ressortissants blessés lors des attentats. Avant de pouvoir quitter l'hôpital, une victime devait cependant recevoir une attestation des instances compétentes. Un bénévole du centre de coordination juif d'Anvers s'est donc renseigné sur la procédure à suivre en appelant le 1771.

Lors de son contact avec un interlocuteur, le bénévole a constaté que celui-ci remplaçait systématiquement le nom "Israël" par "Palestine". Le collaborateur du centre de crise a ensuite indiqué qu'il ne connaissait pas l'Etat d'Israël, mais qu'il avait connaissance de "Juifs qui se sont établis en Palestine et occupent le territoire".

100 opérateurs, 20.000 appels

"Nous nous distançons de ces propos qui vont à l'encontre des valeurs que nous défendons. Nous avons demandé à IPG (NDLR : un sous-traitant du centre de crise) de prendre les mesures nécessaires à l'encontre du travailleur concerné", a détaillé M. Mertens, tout en précisant qu'il s'agissait d'un "cas isolé".

Plus de 100 opérateurs ont travaillé depuis le 22 mars pour informer au mieux les citoyens dans les circonstances difficiles que nous avons connus. Depuis le 22 mars, 20.000 appels ont été traités au 1771.

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