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Linda est secrétaire de direction dans une école secondaire de Visé, en Province de Liège. "Au vu du nombre de coups de téléphone reçus, le public n'a pas enregistré qu'il faut inscrire le futur élève, demain au plus tard, pour avoir la garantie d'avoir une place dans l'école de son premier ou deuxième choix", décrit-elle via notre bouton orange Alertez-nous.
Si vous ne l'avez pas encore fait, il est plus que temps de vous libérer pour déposer le formulaire unique d'inscription (FUI) dans l'école de votre première préférence pour la rentrée prochaine. Vous pouvez y indiquer jusqu'à 10 écoles dans l'ordre de préférence.
Ce n'est pas "premier arrivé, premier servi"
La chronologie des demandes arrivées jusqu'à demain soir n'aura pas d'incidence. Après demain, un classement des demandes sera réalisé pour les écoles où les demandes d'inscription sont supérieures à 102% du nombre de places disponibles. Durant cette période, la chronologie des demandes n'a pas d'importance. L'attribution des places dans ces écoles les plus convoitées est réalisée sur base d'une série de critères, géographiques notamment, tels que la distance domicile-école, la distance entre l'école convoitée et l'école primaire fréquentée, etc. Les écoles sont de leur côté tenues de réserver un quota de places au profit d'élèves moins favorisés, dits à "indice socio-économique faible" (ISEF).
Boom démographique
Cette rentrée 2018 s'annonce particulièrement tendue en raison des effets du boom démographique. Selon des calculs de la commission inter-réseaux des inscriptions (Ciri) révélés récemment par la Libre, les écoles secondaires de Bruxelles et de Wallonie devront en effet absorber quelque 1.700 élèves supplémentaires l'année prochaine, dont 536 rien que dans la capitale où la situation est traditionnellement la plus difficile. En tout, 52.000 élèves rejoindront le secondaire en septembre prochain.